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ae8c2b21bd adding solar plugin to dither images 2021-01-01 13:49:46 +01:00
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2
.gitignore vendored
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@ -5,3 +5,5 @@ output/images/*
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blog-*.xml
venv/

3
.vscode/settings.json vendored Normal file
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@ -0,0 +1,3 @@
{
"python.pythonPath": "/home/theo/Documents/theolem.org/venv/bin/python"
}

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@ -31,12 +31,12 @@
<hr>
</div>
<div>
<p><img class='subsection-banner' alt='bandeau1' src='/images/5albums_bandeaux/fluid.png'></p>
<p><img alt="bandeau1" class="subsection-banner" src="/dithers/5albums_bandeaux/fluid.png"/></p>
<h2>Royal Krunk Jazz Orchestra - Pyramids</h2>
<p>Si je n'ai pas encore écouté la musique de son créateur (le trompettiste <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Russell_Gunn">Russell Gunn</a>), tout cet album me fascine. L'Égypte visitée dans l'album rappelle Sun Ra ou Pharoah Sanders, mais l'orchestration est beaucoup plus directe et cinglante, et le tout est d'une énergie folle.</p>
<p>J'aperçois aussi au passage Alex Han (saxophoniste de Marcus Miller) sur le <a href="https://theroyalkrunkjazzorkestra.bandcamp.com/">line-up</a>.</p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=Zc_JB7DR-1M"><img alt="soundwave icon" src="/images/icons/listen.svg"></a></p>
<p><img class='subsection-banner' alt='bandeau2' src='/images/5albums_bandeaux/fluid2.png'></p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=Zc_JB7DR-1M"><img alt="soundwave icon" src="/images/icons/listen.svg"/></a></p>
<p><img alt="bandeau2" class="subsection-banner" src="/dithers/5albums_bandeaux/fluid2.png"/></p>
<h2>Pole - Fading</h2>
<p>Découvert via le <a href="https://pitchfork.com/reviews/albums/pole-fading/">site Pitchfork</a>. Le mariage glitch / dub est fait de manière très maline, et les textures hybrides qui en ressortent me plaisent beaucoup : du rythme qui prend son temps, des grésillements tendus.</p>
<p>Selon <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Pole_(musician)">la page Wikipédia de Stefan Betke</a>, l'humain derrière Pole :</p>
@ -44,23 +44,23 @@
<p>Born in Düsseldorf, Pole took his name from a Waldorf 4-Pole filter, which he accidentally dropped and broke in 1996. Though the filter was perhaps no longer appropriate for DJ work in its damaged state, Betke found the strange hissing and popping noises the filter now made interesting sounds. He then began using the broken filter to create music, launching his musical career.</p>
</blockquote>
<p>Ça me rappelle la conférence géniale de <a href="http://www.romainconstant.com/">Romain Constant</a> que j'ai eu la chance de voir il y a quelques années, où ce dernier avait sorti des sons terrifiants d'un vieux synthétiseur resté trop d'années dans une cave trop humide.</p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=c0qSLCf_a1k"><img alt="soundwave icon" src="/images/icons/listen.svg"></a></p>
<p><img class='subsection-banner' alt='bandeau3' src='/images/5albums_bandeaux/fluid3.png'></p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=c0qSLCf_a1k"><img alt="soundwave icon" src="/images/icons/listen.svg"/></a></p>
<p><img alt="bandeau3" class="subsection-banner" src="/dithers/5albums_bandeaux/fluid3.png"/></p>
<h2>Loyle Carner - Yesterday's Gone</h2>
<p>J'avais déjà entendu ce rappeur Anglais sur le très bon « <a href="https://www.youtube.com/watch?v=q-xpm4lpNX4">What am I to do</a> » de Ezra Collective.</p>
<p>J'ai bien retrouvé sa sensibilité sur ses albums solo, où chaque texte sonne comme une confession. <a href="https://www.youtube.com/watch?v=wvbfpR7XOwQ">Son passage sur COLORS</a>, quelques mouvements de mains anxieux et le regard fuyant, ajoutent encore à mon amour pour le personnage.</p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=pd2LDeFhj-U"><img alt="soundwave icon" src="/images/icons/listen.svg"></a></p>
<p><img class='subsection-banner' alt='bandeau4' src='/images/5albums_bandeaux/fluid4.png'></p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=pd2LDeFhj-U"><img alt="soundwave icon" src="/images/icons/listen.svg"/></a></p>
<p><img alt="bandeau4" class="subsection-banner" src="/dithers/5albums_bandeaux/fluid4.png"/></p>
<h2>Bachar Mar-Khalifé - Ya Balad</h2>
<p>Découvert par hasard dans la bibliothèque d'à côté de chez moi. Toutes les instrus de l'album ont ce côté millimétré, réduites à une substance indiscutable. Dans cette ambiance dépouillée, je me perd totalement dans sa voix, qui semblent sans fond, venue d'une gouffre.</p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=N6ogh9_Q5NY"><img alt="soundwave icon" src="/images/icons/listen.svg"></a></p>
<p><img class='subsection-banner' alt='bandeau5' src='/images/5albums_bandeaux/fluid5.png'></p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=N6ogh9_Q5NY"><img alt="soundwave icon" src="/images/icons/listen.svg"/></a></p>
<p><img alt="bandeau5" class="subsection-banner" src="/dithers/5albums_bandeaux/fluid5.png"/></p>
<h2>PUP - This Place Sucks Ass</h2>
<p>Une autre découverte de Pitchfork. J'ai très peu écouté de punk/rock depuis mes années de lycée, et j'aurais encore récemment dit que ce style m'ennuyait un peu, sauf peut-être en live. Puis récemment, sans trop savoir pourquoi, je m'y suis remis : du vieux (Pavement, CAKE, Dinosaur Jr, My Bloody Valentine), et du neuf, comme PUP.</p>
<p>Je n'aime pourtant pas ces styles pour la même raison qu'à l'adolescence : c'était les hymnes antisystème qui me parlaient à l'époque, c'est plutôt l'expression directe et sans fioriture que je trouve courageuse maintenant, cette manière si nécessaire de hurler qu'on va mal. Surtout chez PUP, où les inadaptés ont souvent la parole.</p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=PWNyNg3SVqk"><img alt="soundwave icon" src="/images/icons/listen.svg"></a></p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=PWNyNg3SVqk"><img alt="soundwave icon" src="/images/icons/listen.svg"/></a></p>
<p><em>Et bientôt peut-être <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Draft:This_Place_Sucks_Ass_(EP)">une page Wikipédia</a>.</em></p>
<hr>
<hr/>
<p><em>Pour les bandeaux, j'ai utilisé le très rigolo <a href="https://paveldogreat.github.io/WebGL-Fluid-Simulation/">WebGL Fluid Simulation</a>.</em></p>
</div>

View File

@ -31,27 +31,27 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Je l'ai enfin devant moi, je la tiens.<br>
Oh, tu peux garder tes beaux yeux rivés sur le sol<br>
tu peux me fuir<br>
mais nous savons tous deux que tu échoueras<br>
Andréa<br>
n'est-ce pas ?<br>
Dans tes doigts qui tremblent<br>
qui trahissent<br>
tes membres qui s'agitent<br>
ton coeur qui bât la chamade<br>
ton esprit qui hurle<br>
Andréa<br>
il y a une Camel qui se consume<br>
et j'aime comment la fumée embrasse la nuit noire<br>
pour annoncer l'heure où les Apaches<br>
sortent<br>
de leurs huttes<br>
soudain pris<br>
du désir<br>
de<br>
te<br>
<p>Je l'ai enfin devant moi, je la tiens.<br/>
Oh, tu peux garder tes beaux yeux rivés sur le sol<br/>
tu peux me fuir<br/>
mais nous savons tous deux que tu échoueras<br/>
Andréa<br/>
n'est-ce pas ?<br/>
Dans tes doigts qui tremblent<br/>
qui trahissent<br/>
tes membres qui s'agitent<br/>
ton coeur qui bât la chamade<br/>
ton esprit qui hurle<br/>
Andréa<br/>
il y a une Camel qui se consume<br/>
et j'aime comment la fumée embrasse la nuit noire<br/>
pour annoncer l'heure où les Apaches<br/>
sortent<br/>
de leurs huttes<br/>
soudain pris<br/>
du désir<br/>
de<br/>
te<br/>
tuer.</p>
</div>

View File

@ -31,31 +31,31 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Trois nuits que j'attend<br>
le jour je dors<br>
je pense aux montagnes<br>
aux volcans<br>
aux crevasses<br>
et en haut de la plus haute cîme<br>
celle que la lumière de Dieu n'atteint pas<br>
il y a Andréa<br>
mais la voilà<br>
- non, ce n'est pas elle<br>
- mais je la vois déjà glissant dans l'espace comme un gant<br>
une ombre parmis les ombres<br>
sans odeur<br>
mais les lèvres tremblantes comme si des<br>
larmes<br>
y tombaient<br>
et des yeux rougis par la<br>
honte<br>
qui y a élu domicile<br>
c'est elle<br>
elle traverse le couloir<br>
l'heure est au drame, ne penses-tu pas ?<br>
Elle se retourne<br>
à grand peine.<br>
Elle est enfin devant moi.<br>
<p>Trois nuits que j'attend<br/>
le jour je dors<br/>
je pense aux montagnes<br/>
aux volcans<br/>
aux crevasses<br/>
et en haut de la plus haute cîme<br/>
celle que la lumière de Dieu n'atteint pas<br/>
il y a Andréa<br/>
mais la voilà<br/>
- non, ce n'est pas elle<br/>
- mais je la vois déjà glissant dans l'espace comme un gant<br/>
une ombre parmis les ombres<br/>
sans odeur<br/>
mais les lèvres tremblantes comme si des<br/>
larmes<br/>
y tombaient<br/>
et des yeux rougis par la<br/>
honte<br/>
qui y a élu domicile<br/>
c'est elle<br/>
elle traverse le couloir<br/>
l'heure est au drame, ne penses-tu pas ?<br/>
Elle se retourne<br/>
à grand peine.<br/>
Elle est enfin devant moi.<br/>
Je la tiens.</p>
</div>

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@ -31,33 +31,33 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Andréa me fait mourir<br>
Andréa m'enflamme et m'attise<br>
je vogue sans voile sans elle<br>
sans sud sans nord<br>
sans cesse pourtant<br>
Andréa me flingue<br>
Andréa me donne et me rend<br>
au monde<br>
j'ai vu Andréa par la serrure<br>
je me suis immiscé<br>
j'en oubliai mon corps pataud<br>
- Andréa me manque<br>
Andréa jamais assez toujours trop peu -<br>
elle fume sur le balcon<br>
un homme lui fait face<br>
- Andréa me fuit<br>
Andréa Andréa<br>
elle le pousse il tombe<br>
oh il tombe<br>
elle fume sur le balcon<br>
ses lèvres tremblotent je crois<br>
Andréa<br>
je suis pris du désir<br>
de tout revivre avec elle<br>
et d'enfin sentir<br>
qu'en mes entrailles<br>
Andréa est là<br>
<p>Andréa me fait mourir<br/>
Andréa m'enflamme et m'attise<br/>
je vogue sans voile sans elle<br/>
sans sud sans nord<br/>
sans cesse pourtant<br/>
Andréa me flingue<br/>
Andréa me donne et me rend<br/>
au monde<br/>
j'ai vu Andréa par la serrure<br/>
je me suis immiscé<br/>
j'en oubliai mon corps pataud<br/>
- Andréa me manque<br/>
Andréa jamais assez toujours trop peu -<br/>
elle fume sur le balcon<br/>
un homme lui fait face<br/>
- Andréa me fuit<br/>
Andréa Andréa<br/>
elle le pousse il tombe<br/>
oh il tombe<br/>
elle fume sur le balcon<br/>
ses lèvres tremblotent je crois<br/>
Andréa<br/>
je suis pris du désir<br/>
de tout revivre avec elle<br/>
et d'enfin sentir<br/>
qu'en mes entrailles<br/>
Andréa est là<br/>
et que jamais elle ne s'en ira.</p>
</div>

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@ -89,9 +89,9 @@
<dt>de</dt>
<dt>son</dt>
<dt>sang</dt>
<dd>"<br>
Andréa<br>
"<br>
<dd>"<br/>
Andréa<br/>
"<br/>
.</dd>
</dl>
</div>

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@ -31,25 +31,25 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>i like the ants<br>
so silk- so clay<br>
tipping toes<br>
take away<br>
softly nose<br>
and as they stroll<br>
terribly small<br>
forget no smell<br>
clinging walls<br>
fast flurrying<br>
the stones<br>
the moss<br>
the hay<br>
forever around<br>
i see them fall<br>
the sun under<br>
the stones above<br>
terribly wall<br>
tipping on wells<br>
<p>i like the ants<br/>
so silk- so clay<br/>
tipping toes<br/>
take away<br/>
softly nose<br/>
and as they stroll<br/>
terribly small<br/>
forget no smell<br/>
clinging walls<br/>
fast flurrying<br/>
the stones<br/>
the moss<br/>
the hay<br/>
forever around<br/>
i see them fall<br/>
the sun under<br/>
the stones above<br/>
terribly wall<br/>
tipping on wells<br/>
take away </p>
<p>oh ants, take me away</p>
</div>

View File

@ -31,23 +31,23 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>les artéreux<br>
les punks à rien<br>
les cloche-tards<br>
les sous-emplois<br>
les inertants<br>
le sel de la chair<br>
l'horrchestre<br>
les brains<br>
la baise des grands jours<br>
les tapis OCB<br>
les désinistrés<br>
les grapheurs de tombe<br>
le dernier cercle des envers<br>
l'alcool aspergée<br>
l'ozone élue<br>
<p>les artéreux<br/>
les punks à rien<br/>
les cloche-tards<br/>
les sous-emplois<br/>
les inertants<br/>
le sel de la chair<br/>
l'horrchestre<br/>
les brains<br/>
la baise des grands jours<br/>
les tapis OCB<br/>
les désinistrés<br/>
les grapheurs de tombe<br/>
le dernier cercle des envers<br/>
l'alcool aspergée<br/>
l'ozone élue<br/>
les culs sur les Rembrandt </p>
<p>en voulant taire la lie de la terre<br>
<p>en voulant taire la lie de la terre<br/>
je me suis senti bien seul</p>
</div>

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@ -31,23 +31,23 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>C'est une bien longue nuit<br>
pour s'en saoûler et s'en saturer les veines.<br>
Car avec toi<br>
sur les bords du Rhône<br>
j'ai appris que grandir<br>
c'est aussi savoir se renfermer<br>
sentir l'effluve après qu'elle ait été.<br>
C'est qu'avec toi sur les bords du Rhône<br>
si l'entendement n'avait pas rattrapé ma main<br>
je t'aurais sûrement prise car un cyclone<br>
traversait mon corps et me broyait les reins.<br>
C'est une belle journée<br>
aujourd'hui août me semble proche<br>
et la lune me semble loin.<br>
Aujourd'hui rien d'autre que ton rire<br>
ne me fera sourire<br>
et je n'aurais de cesse que de<br>
<p>C'est une bien longue nuit<br/>
pour s'en saoûler et s'en saturer les veines.<br/>
Car avec toi<br/>
sur les bords du Rhône<br/>
j'ai appris que grandir<br/>
c'est aussi savoir se renfermer<br/>
sentir l'effluve après qu'elle ait été.<br/>
C'est qu'avec toi sur les bords du Rhône<br/>
si l'entendement n'avait pas rattrapé ma main<br/>
je t'aurais sûrement prise car un cyclone<br/>
traversait mon corps et me broyait les reins.<br/>
C'est une belle journée<br/>
aujourd'hui août me semble proche<br/>
et la lune me semble loin.<br/>
Aujourd'hui rien d'autre que ton rire<br/>
ne me fera sourire<br/>
et je n'aurais de cesse que de<br/>
te sentir t'agiter en moi.</p>
</div>

View File

@ -31,55 +31,55 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Gorge serrée.<br>
Étalement de peine, yeux qui papillonent<br>
souffle court comme la pensée.<br>
C'est les regards perplexes<br>
c'est la fatigue<br>
c'est les grands films qu'on s'est fait<br>
les longues soirées qu'on s'est tapées<br>
mais plus que ça<br>
c'est le Bien<br>
c'est le Mal<br>
c'est l'histoire qui nous a mis là<br>
la force qu'on avait<br>
celle d'aimer<br>
qu'on a plus, qu'on a perdu<br>
qui nous a échappée parce qu'un matin<br>
on s'est réveillés<br>
on s'est regardés et on a vu l'un dans l'autre<br>
le plus piteux des acrobates<br>
un oisillon naissant transformé en iguane immonde<br>
c'est le pro c'est l'anti<br>
le para le post le neo l'alter<br>
qui nous mire dans les pupilles<br>
<p>Gorge serrée.<br/>
Étalement de peine, yeux qui papillonent<br/>
souffle court comme la pensée.<br/>
C'est les regards perplexes<br/>
c'est la fatigue<br/>
c'est les grands films qu'on s'est fait<br/>
les longues soirées qu'on s'est tapées<br/>
mais plus que ça<br/>
c'est le Bien<br/>
c'est le Mal<br/>
c'est l'histoire qui nous a mis là<br/>
la force qu'on avait<br/>
celle d'aimer<br/>
qu'on a plus, qu'on a perdu<br/>
qui nous a échappée parce qu'un matin<br/>
on s'est réveillés<br/>
on s'est regardés et on a vu l'un dans l'autre<br/>
le plus piteux des acrobates<br/>
un oisillon naissant transformé en iguane immonde<br/>
c'est le pro c'est l'anti<br/>
le para le post le neo l'alter<br/>
qui nous mire dans les pupilles<br/>
pour nous convaincre de ses iris aqueux. </p>
<p>C'est la honte qu'on sême<br>
<p>C'est la honte qu'on sême<br/>
qu'on ramasse en trainant nos haillons blancs rayés noirs. </p>
<p>Ça fait de moi un type qui caresse des idées<br>
dans le fond de sa grotte, dans un coin de l'allée<br>
<p>Ça fait de moi un type qui caresse des idées<br/>
dans le fond de sa grotte, dans un coin de l'allée<br/>
ça fait de moi le placide - ou ça le fera bientôt. </p>
<p>Alors je prie de ne plus jamais prier.<br>
Je prie pour que subsiste cette ardeur<br>
ces mots qui vomissent<br>
cet entrechoc entrelaçé<br>
cet imparfait qui m'inonde<br>
<p>Alors je prie de ne plus jamais prier.<br/>
Je prie pour que subsiste cette ardeur<br/>
ces mots qui vomissent<br/>
cet entrechoc entrelaçé<br/>
cet imparfait qui m'inonde<br/>
qui me couvre de poils </p>
<p>alors je serais l'auroch<br>
le golem<br>
le berserk<br>
l'atteint<br>
que cette honte me donne encore fierté<br>
et de fierté je ferais festin<br>
dix tables, mille chaises<br>
cent plats et de la viande<br>
<p>alors je serais l'auroch<br/>
le golem<br/>
le berserk<br/>
l'atteint<br/>
que cette honte me donne encore fierté<br/>
et de fierté je ferais festin<br/>
dix tables, mille chaises<br/>
cent plats et de la viande<br/>
sanguinolante en dessert </p>
<p>on se jettera des coups<br>
au nom des séries pourries<br>
du temps perdu<br>
<p>on se jettera des coups<br/>
au nom des séries pourries<br/>
du temps perdu<br/>
des grands regrets </p>
<p>ça fera de nous des sans-noms<br>
avec des casques en fer<br>
<p>ça fera de nous des sans-noms<br/>
avec des casques en fer<br/>
et des coeurs volants. </p>
</div>

View File

@ -31,28 +31,28 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Chat noir, ours blanc<br>
sans prise au vent<br>
dis-moi l'enfant<br>
si je suis grand<br>
ou bien sinon<br>
lêve-toi d'un bond<br>
va de l'avant<br>
<p>Chat noir, ours blanc<br/>
sans prise au vent<br/>
dis-moi l'enfant<br/>
si je suis grand<br/>
ou bien sinon<br/>
lêve-toi d'un bond<br/>
va de l'avant<br/>
et pour de bon </p>
<p>Ours blanc, chat noir<br>
il se fait tard<br>
mais pas encore<br>
vraiment assez<br>
tard pour rester<br>
là à ton bord<br>
j'en ai assez<br>
j'en ai assez<br>
chat noir ours blanc<br>
j'ai pris le temps<br>
d'écrire l'histoire<br>
et maintenant<br>
chat noir ours blanc<br>
me laissera-t-on<br>
<p>Ours blanc, chat noir<br/>
il se fait tard<br/>
mais pas encore<br/>
vraiment assez<br/>
tard pour rester<br/>
là à ton bord<br/>
j'en ai assez<br/>
j'en ai assez<br/>
chat noir ours blanc<br/>
j'ai pris le temps<br/>
d'écrire l'histoire<br/>
et maintenant<br/>
chat noir ours blanc<br/>
me laissera-t-on<br/>
prendre mon temps</p>
</div>

View File

@ -31,37 +31,37 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Ciel chargé au sommet<br>
de mon crâne<br>
tu gémis, des draps enfroissés, dans l'air suspendu<br>
tu enroules tes bras à mon cou<br>
et tu gémis<br>
oh<br>
ciel chargé<br>
jamais gris pourtant<br>
m'éveillant à ta forme<br>
à ton son<br>
à tes seins<br>
oh<br>
à tes rires <br>
atterrir<br>
materner<br>
mes derniers<br>
ciel jamais gris m'éveille au plafonds, chez toi,<br>
rempli d'ombre, à en déborder<br>
le volume de cette chambre<br>
pesant sur mes yeux<br>
et je me sens, parmi la certitude de t'aimer<br>
comme un prototerrien<br>
comme en retard<br>
d'une minute<br>
d'un cran.<br>
Pas de clôture en moi. J'ai beau<br>
baisser les yeux sur toi<br>
me forcer à te fixer et à t'ingérer toute -<br>
comprends-tu que tu es encore si vive,<br>
moi, si je te comprend<br>
c'est parmi<br>
<p>Ciel chargé au sommet<br/>
de mon crâne<br/>
tu gémis, des draps enfroissés, dans l'air suspendu<br/>
tu enroules tes bras à mon cou<br/>
et tu gémis<br/>
oh<br/>
ciel chargé<br/>
jamais gris pourtant<br/>
m'éveillant à ta forme<br/>
à ton son<br/>
à tes seins<br/>
oh<br/>
à tes rires <br/>
atterrir<br/>
materner<br/>
mes derniers<br/>
ciel jamais gris m'éveille au plafonds, chez toi,<br/>
rempli d'ombre, à en déborder<br/>
le volume de cette chambre<br/>
pesant sur mes yeux<br/>
et je me sens, parmi la certitude de t'aimer<br/>
comme un prototerrien<br/>
comme en retard<br/>
d'une minute<br/>
d'un cran.<br/>
Pas de clôture en moi. J'ai beau<br/>
baisser les yeux sur toi<br/>
me forcer à te fixer et à t'ingérer toute -<br/>
comprends-tu que tu es encore si vive,<br/>
moi, si je te comprend<br/>
c'est parmi<br/>
mes fantômes.</p>
</div>

View File

@ -35,18 +35,18 @@
<p>s'écoule</p>
<p>Grenoble le rideau de pluie est lourd</p>
<p>et un instant il m'a parut t'arrêter</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>ça me ferait le plus grand bien</p>
<p>si ça tombait encore</p>
<p>des siècles d'eau claire</p>
<p>enfin s'abattant en ruisseaux</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>une trace de doigts</p>
<p>marque légèrement ma peau</p>
<p>un rayon d'ombre barre mon front</p>
<p>et au travers de ce temps engourdi</p>
<p>je traîne mon âme</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>j'aspire une goulée d'air</p>
<p>et la ville m'envahit</p>
<p>des cristaux de son charbon</p>
@ -55,7 +55,7 @@
<p>yeux grands ouverts</p>
<p>qui fixent la ville immobile en contrebas</p>
<p>que voyez-vous ?</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>les phares qui peinent à percer le jour</p>
<p>les victimes blotties</p>
<p>de ce millième de drame</p>

View File

@ -31,24 +31,24 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Cordes de chanvre tendues loin au-dessus du bastingage.<br>
Je ressens à présent plus ce qui est au loin<br>
ce qui ne luit même plus<br>
les souvenirs recroquevillés<br>
délaissés<br>
je les ressens en moi car ils m'ont eu à leur botte.<br>
Depuis<br>
j'ai ficelé mes valises<br>
je les ai jeté dans le premier<br>
rafiot qui ne me semblait pas<br>
trop sain<br>
j'ai laissé la fumée acre des pétards<br>
me poncer les bronches et les poumons<br>
car je sentais<br>
qu'il fallait que certaines forêts brûlent.<br>
Rome a versé sur sel<br>
sur les plaies de Carthage.<br>
Et aujourd'hui je verse de l'encre -<br>
<p>Cordes de chanvre tendues loin au-dessus du bastingage.<br/>
Je ressens à présent plus ce qui est au loin<br/>
ce qui ne luit même plus<br/>
les souvenirs recroquevillés<br/>
délaissés<br/>
je les ressens en moi car ils m'ont eu à leur botte.<br/>
Depuis<br/>
j'ai ficelé mes valises<br/>
je les ai jeté dans le premier<br/>
rafiot qui ne me semblait pas<br/>
trop sain<br/>
j'ai laissé la fumée acre des pétards<br/>
me poncer les bronches et les poumons<br/>
car je sentais<br/>
qu'il fallait que certaines forêts brûlent.<br/>
Rome a versé sur sel<br/>
sur les plaies de Carthage.<br/>
Et aujourd'hui je verse de l'encre -<br/>
puisse-tu ne jamais revivre.</p>
</div>

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@ -31,19 +31,19 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Dans la plaine les moai dansent<br>
se lèvent se tordent se fendent et tombent<br>
crispés ils tombes<br>
sans cadence s'élèvent<br>
sous le levant enfin<br>
tombent en masses mortes<br>
virevoltent sous les traits émaciés<br>
puis chancèlent encore<br>
en leur ether-rève fièvre<br>
vendredi saint qui jète les os<br>
samedi froid qui survole les corps<br>
les eaux chargées aux aurores<br>
vendredi dans la plaine les moai dansent<br>
<p>Dans la plaine les moai dansent<br/>
se lèvent se tordent se fendent et tombent<br/>
crispés ils tombes<br/>
sans cadence s'élèvent<br/>
sous le levant enfin<br/>
tombent en masses mortes<br/>
virevoltent sous les traits émaciés<br/>
puis chancèlent encore<br/>
en leur ether-rève fièvre<br/>
vendredi saint qui jète les os<br/>
samedi froid qui survole les corps<br/>
les eaux chargées aux aurores<br/>
vendredi dans la plaine les moai dansent<br/>
se lèvent se tordent se fendent et tombent. </p>
</div>

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@ -43,27 +43,27 @@
<p>battent</p>
<p>la guerre, tambours</p>
<p>la colère, labour.</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>émerge la pointe acérée</p>
<p>la plus haute tour dont l'aiguille siffle</p>
<p>du son des malmenés.</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>mes pieds se sont enfoncés</p>
<p>le magnétisme de la chape de plomb</p>
<p>m'écoule</p>
<p>elle m'avide elle m'arrime.
<br></p>
<br/></p>
<p>le corps du noyé est baladé par un milliard d'embruns</p>
<p>mais la main agrippée aux roches figée le retient.</p>
<p>ses yeux fouillent les profondeurs</p>
<p>et la mort qui s'échappe de sa bouche vient sonder les abysses.</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>un ravin où rien ne pousse</p>
<p>qui pourrait contenir un monde.</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>le ciel mouvant miroitant distillant des ricochets</p>
<p>d'immenses lueurs qui ne dévoilent plus rien.</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>niché si froid si profond</p>
<p>l'édifice introuvable attire pourtant son regard.</p>
<p>c'est ça qu'il cherche</p>
@ -72,7 +72,7 @@
<p>et sa joie éclora si haut</p>
<p>qu'elle calmera les vents</p>
<p>réchauffera les cœurs</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>et on dit que les égarés</p>
<p>levant les yeux de leurs froids trottoirs</p>
<p>sans trop savoir pourquoi</p>

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@ -31,40 +31,40 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>il fait si sombre<br>
qu'il marche en silence<br>
pour ne pas froisser<br>
<p>il fait si sombre<br/>
qu'il marche en silence<br/>
pour ne pas froisser<br/>
le froid qui le berce. </p>
<p>il est si sombre<br>
cet os qui ne veut pas mourir.<br>
Il m'enterrera, il enterrera mes enfants.<br>
On a voulu lui arracher son secret<br>
et il a parlé<br>
non, tout juste soufflé<br>
sa réponse<br>
sous la forme d'une phrase<br>
si longue<br>
si fine<br>
que le temps que sa langue la déroule<br>
nous étions tous trop vieux<br>
<p>il est si sombre<br/>
cet os qui ne veut pas mourir.<br/>
Il m'enterrera, il enterrera mes enfants.<br/>
On a voulu lui arracher son secret<br/>
et il a parlé<br/>
non, tout juste soufflé<br/>
sa réponse<br/>
sous la forme d'une phrase<br/>
si longue<br/>
si fine<br/>
que le temps que sa langue la déroule<br/>
nous étions tous trop vieux<br/>
pour nous rappeler de comment elle avait commencé. </p>
<p>J'aurais pensé que si - moi -<br>
j'avais vécu tant<br>
alors mon sang aurait quitté mes vaisseaux<br>
et m'aurait gonflé comme une baudruche.<br>
J'aurais<br>
explosé<br>
mais lui a su - je ne sais -<br>
il eut été mélodie<br>
que sa dernière note<br>
aurais pour toujours résonné<br>
mais les murs trop éloignés<br>
<p>J'aurais pensé que si - moi -<br/>
j'avais vécu tant<br/>
alors mon sang aurait quitté mes vaisseaux<br/>
et m'aurait gonflé comme une baudruche.<br/>
J'aurais<br/>
explosé<br/>
mais lui a su - je ne sais -<br/>
il eut été mélodie<br/>
que sa dernière note<br/>
aurais pour toujours résonné<br/>
mais les murs trop éloignés<br/>
pour jamais ricocher. </p>
<p>il est si vieux maintenant<br>
que le temps l'a perdu.<br>
il est flou même aux yeux<br>
des hommes<br>
il aurait pu être cinq hommes<br>
<p>il est si vieux maintenant<br/>
que le temps l'a perdu.<br/>
il est flou même aux yeux<br/>
des hommes<br/>
il aurait pu être cinq hommes<br/>
que je ne le saurais pas.</p>
</div>

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@ -1,106 +0,0 @@
<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
<feed xmlns="http://www.w3.org/2005/Atom"><title>theo lem - blog</title><link href="https://theo-lem.org/" rel="alternate"></link><link href="https://theo-lem.org/feeds/blog.atom.xml" rel="self"></link><id>https://theo-lem.org/</id><updated>2020-11-18T00:00:00+01:00</updated><entry><title>5 albums</title><link href="https://theo-lem.org/5albums.html" rel="alternate"></link><published>2020-11-18T00:00:00+01:00</published><updated>2020-11-18T00:00:00+01:00</updated><author><name>theo</name></author><id>tag:theo-lem.org,2020-11-18:/5albums.html</id><summary type="html">&lt;p&gt;&lt;img class='subsection-banner' alt='bandeau1' src='https://theo-lem.org/images/5albums_bandeaux/fluid.png'&gt;&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Royal Krunk Jazz Orchestra - Pyramids&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt;Si je n'ai pas encore écouté la musique de son créateur (le trompettiste &lt;a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Russell_Gunn"&gt;Russell Gunn&lt;/a&gt;), tout cet album me fascine. L'Égypte visité dans l'album rappelle Sun Ra ou Pharoah Sanders, mais l'orchestration est beaucoup plus directe et cinglante, et le tout est d'une énergie folle …&lt;/p&gt;</summary><content type="html">&lt;p&gt;&lt;img class='subsection-banner' alt='bandeau1' src='https://theo-lem.org/images/5albums_bandeaux/fluid.png'&gt;&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Royal Krunk Jazz Orchestra - Pyramids&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt;Si je n'ai pas encore écouté la musique de son créateur (le trompettiste &lt;a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Russell_Gunn"&gt;Russell Gunn&lt;/a&gt;), tout cet album me fascine. L'Égypte visité dans l'album rappelle Sun Ra ou Pharoah Sanders, mais l'orchestration est beaucoup plus directe et cinglante, et le tout est d'une énergie folle.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;J'aperçois aussi au passage Alex Han (saxophoniste de Marcus Miller) sur le &lt;a href="https://theroyalkrunkjazzorkestra.bandcamp.com/"&gt;line-up&lt;/a&gt;.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;a href="https://www.youtube.com/watch?v=Zc_JB7DR-1M"&gt;&lt;img alt="soundwave icon" src="https://theo-lem.org/images/icons/listen.svg"&gt;&lt;/a&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;img class='subsection-banner' alt='bandeau2' src='https://theo-lem.org/images/5albums_bandeaux/fluid2.png'&gt;&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Pole - Fading&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt;Découvert via le &lt;a href="https://pitchfork.com/reviews/albums/pole-fading/"&gt;site Pitchfork&lt;/a&gt;. Le mariage glitch / dub est fait de manière très maline, et les textures hybrides qui en ressortent me plaisent beaucoup : du rythme qui prend son temps, des grésillements tendus.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;Selon &lt;a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Pole_(musician)"&gt;la page Wikipédia de Stefan Betke&lt;/a&gt;, l'humain derrière Pole :&lt;/p&gt;
&lt;blockquote&gt;
&lt;p&gt;Born in Düsseldorf, Pole took his name from a Waldorf 4-Pole filter, which he accidentally dropped and broke in 1996. Though the filter was perhaps no longer appropriate for DJ work in its damaged state, Betke found the strange hissing and popping noises the filter now made interesting sounds. He then began using the broken filter to create music, launching his musical career.&lt;/p&gt;
&lt;/blockquote&gt;
&lt;p&gt;Ça me rappelle une conférence géniale de &lt;a href="http://www.romainconstant.com/"&gt;Romain Constant&lt;/a&gt; que j'ai eu la chance de voir il y a quelques années, où ce dernier avait sorti des sons terrifiants d'un vieux synthétiseur resté trop d'années dans une cave trop humide.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;a href="https://www.youtube.com/watch?v=c0qSLCf_a1k"&gt;&lt;img alt="soundwave icon" src="https://theo-lem.org/images/icons/listen.svg"&gt;&lt;/a&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;img class='subsection-banner' alt='bandeau3' src='https://theo-lem.org/images/5albums_bandeaux/fluid3.png'&gt;&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Loyle Carner - Yesterday's Gone&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt;J'avais déjà entendu ce rappeur Anglais sur le très bon « &lt;a href="https://www.youtube.com/watch?v=q-xpm4lpNX4"&gt;What am I to do&lt;/a&gt; » de Ezra Collective.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;J'ai bien retrouvé sa sensibilité sur ses albums solo, où chaque texte sonne comme une confession. &lt;a href="https://www.youtube.com/watch?v=wvbfpR7XOwQ"&gt;Son passage sur COLORS&lt;/a&gt;, quelques mouvements de mains anxieux et le regard fuyant, ajoutent encore à mon amour pour le personnage.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;a href="https://www.youtube.com/watch?v=pd2LDeFhj-U"&gt;&lt;img alt="soundwave icon" src="https://theo-lem.org/images/icons/listen.svg"&gt;&lt;/a&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;img class='subsection-banner' alt='bandeau4' src='https://theo-lem.org/images/5albums_bandeaux/fluid4.png'&gt;&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Bachar Mar-Khalifé - Ya Balad&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt;Découvert par hasard dans la bibliothèque d'à côté de chez moi. Toutes les instrus de l'album ont ce côté millimétré, réduites à une substance indiscutable. Dans cette ambiance dépouillée, je me perd totalement dans sa voix, qui semblent sans fond, venue d'une gouffre.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;a href="https://www.youtube.com/watch?v=N6ogh9_Q5NY"&gt;&lt;img alt="soundwave icon" src="https://theo-lem.org/images/icons/listen.svg"&gt;&lt;/a&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;img class='subsection-banner' alt='bandeau5' src='https://theo-lem.org/images/5albums_bandeaux/fluid5.png'&gt;&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;PUP - This Place Sucks Ass&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt;Une autre découverte de Pitchfork. J'ai très peu écouté de punk/rock depuis mes années de lycée, et j'aurais encore récemment dit que ce style m'ennuyait un peu, sauf peut-être en live. Puis récemment, sans trop savoir pourquoi, je m'y suis remis : du vieux (Pavement, CAKE, Dinosaur Jr, My Bloody Valentine), et du neuf, comme PUP.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;Je n'aime pourtant pas ces styles pour la même raison qu'à l'adolescence : c'était les hymnes antisystème qui me parlaient à l'époque, c'est plutôt l'expression directe et sans frioriture que je trouve courageuse maintenant, cette manière si nécessaire de hurler qu'on va mal. Surtout chez PUP, où les inadaptés ont souvent la parole.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;a href="https://www.youtube.com/watch?v=PWNyNg3SVqk"&gt;&lt;img alt="soundwave icon" src="https://theo-lem.org/images/icons/listen.svg"&gt;&lt;/a&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;em&gt;Et bientôt peut-être &lt;a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Draft:This_Place_Sucks_Ass_(EP)"&gt;une page Wikipédia&lt;/a&gt;.&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;
&lt;hr&gt;
&lt;p&gt;&lt;em&gt;Pour les bandeaux, j'ai utilisé le très rigolo &lt;a href="https://paveldogreat.github.io/WebGL-Fluid-Simulation/"&gt;WebGL Fluid Simulation&lt;/a&gt;.&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;</content><category term="blog"></category><category term="article"></category></entry><entry><title>Retour sur la manif #NousToutes du 10 juillet 2020 à Lyon</title><link href="https://theo-lem.org/noutoute10072020endirect.html" rel="alternate"></link><published>2020-07-11T00:00:00+02:00</published><updated>2020-07-11T00:00:00+02:00</updated><author><name>theo</name></author><id>tag:theo-lem.org,2020-07-11:/noutoute10072020endirect.html</id><summary type="html">&lt;p&gt;&lt;em&gt;Le 10 juillet 2020 à 18h30, une manifestation organisée par le collectif &lt;a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_NousToutes"&gt;Nous toutes&lt;/a&gt; partait de l'Hôtel de Ville à Lyon. La revendication : les démissions de Gérald Darmanin et Éric Dupont-Moretti, nommés respectivement ministres de l'Intérieur et de la Justice lors du récent remaniement ministériel. Darmanin est actuellement sous accusation …&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;</summary><content type="html">&lt;p&gt;&lt;em&gt;Le 10 juillet 2020 à 18h30, une manifestation organisée par le collectif &lt;a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_NousToutes"&gt;Nous toutes&lt;/a&gt; partait de l'Hôtel de Ville à Lyon. La revendication : les démissions de Gérald Darmanin et Éric Dupont-Moretti, nommés respectivement ministres de l'Intérieur et de la Justice lors du récent remaniement ministériel. Darmanin est actuellement sous accusation de viol, et Dupont-Moretti s'est montré ouvertement hostile au mouvement #MeToo. Rapide vécu de la manifestation.&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;6h47&lt;/strong&gt; : Y'a une meuf qui a un tatouage de guillotine.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;6h48&lt;/strong&gt; : On doit être 800-1000 à vue de pif.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;6h48&lt;/strong&gt; : Cortège #NousToutes et LGBT+ en vue, mais aussi UCL et CNT.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;6h50&lt;/strong&gt; : pas besoin d'être beaucoup pour bloquer la rue de la Rep', comme quoi.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;6h50&lt;/strong&gt; : « Ministres, violeurs, assassins »&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;img alt="rue république" src="/images/manif1007/image4.JPG"&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;6h51&lt;/strong&gt; : Bifurcation aux Terreaux&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;6h53&lt;/strong&gt; : y'a des taxis véners&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;6h55&lt;/strong&gt; : perso, toujours autant de mal à être vocal en manif.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;6h55&lt;/strong&gt; : tiens, on s'est arrêté⋅es. Un feu rouge ?&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;6h57&lt;/strong&gt; : « PatriarCACA, marre de ce quinquennat ». Prix perso de la meilleure pancarte.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h00&lt;/strong&gt; : « A-ha, anti, antipatriarcat »&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h00&lt;/strong&gt; pancarte : « 2 loups sont dans la bergerie »&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;img alt="quais" src="/images/manif1007/image3.JPG"&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h02&lt;/strong&gt; sur les quais : il fait bon, y'a du vent. On est pas bien là ?&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h06&lt;/strong&gt; pancarte : « Les accusations de viol détruisent tellement de vies qu'on en devient ministre.»&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h10&lt;/strong&gt; : manif au rythme un peu en accordéon, mais néanmoins vive et bonne ambiance. Je like, je partage.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h11&lt;/strong&gt; : arrivée au pont Wilson, oh tiens l'Hôtel-Dieu qui se dessine.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h15&lt;/strong&gt; pancarte : « Présomption d'innocence = présomption de non-crédibilité des victimes. » Ça va jaser chez les bourgeois.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h17&lt;/strong&gt; : c'est la mode les deux chignons pour les mecs aux veuch longs ? Je suis tellement peu in.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h20&lt;/strong&gt; : oh y'a une pote de lycée !&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h23&lt;/strong&gt; devant l'Hôtel-Dieu : mon tout premier die-in !&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h28&lt;/strong&gt; : en tapant sur les échaffaudages, on a l'impression d'être légions. Arrivée à Bellecour.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h29&lt;/strong&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;img alt="bellecour coucher soleil" src="/images/manif1007/image2.JPG"&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h30&lt;/strong&gt; pancarte : « Marre de voir le mâle partout »&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h37&lt;/strong&gt; sous la statue de Bellecour : « Antionomie », le reste je comprend pas.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h39&lt;/strong&gt; : alors, on la déboulonne cette statue ?&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;img alt="satue bellecour" src="/images/manif1007/image1.JPG"&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h43&lt;/strong&gt; pancarte : « Merci les mecs d'être là &amp;lt;3 » Quelle délicate attention.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;7h44&lt;/strong&gt; : bah voilà, c'est fini, les gens sortent les 86. Over and out, à vous les studios.&lt;/p&gt;</content><category term="blog"></category><category term="article"></category></entry><entry><title>Un festival et un calendrier</title><link href="https://theo-lem.org/weareoneff.html" rel="alternate"></link><published>2020-06-01T00:00:00+02:00</published><updated>2020-06-01T00:00:00+02:00</updated><author><name>theo</name></author><id>tag:theo-lem.org,2020-06-01:/weareoneff.html</id><summary type="html">&lt;p&gt;&lt;em&gt;Ces derniers temps, confinement aidant, j'ai passé beaucoup de temps à regarder des films. À l'occasion d'un festival de cinéma en ligne proposant de nombreux films issus de sélections de divers festivals (Cannes, Venise, Guadalajara, etc.), j'ai passé quelques heures à compiler leur programmation dans un calendrier.&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Le We Are …&lt;/h2&gt;</summary><content type="html">&lt;p&gt;&lt;em&gt;Ces derniers temps, confinement aidant, j'ai passé beaucoup de temps à regarder des films. À l'occasion d'un festival de cinéma en ligne proposant de nombreux films issus de sélections de divers festivals (Cannes, Venise, Guadalajara, etc.), j'ai passé quelques heures à compiler leur programmation dans un calendrier.&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Le We Are One Film Festival&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt;En ce moment se déroule le &lt;a href="http://www.weareoneglobalfestival.com/"&gt;We Are One : A Global Film Festival&lt;/a&gt;, un festival de film en ligne. Pas une première dans le genre, mais sans aucun doute dans l'échelle : plusieurs dizaines de films sont disponibles en ligne, &lt;a href="https://www.youtube.com/weareone"&gt;directement sur Youtube&lt;/a&gt;, avec des « projections » en live, qui restent disponibles pendant toute la durée du festival (10 jours). L'appel au don est lancé, de manière assez originale : à chaque vidéo, un lien vers la plateforme de dons d'une ONG différente est proposé, directement dans la description de la vidéo. Le dénominateur commun : les dons serviront à la lutte contre le Covid-19.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;Pas de commentaire sur le choix de la plateforme Youtube, qui a tous les défauts qu'on lui connaît. Je valide néanmoins le projet de laisser au grand public l'accès à un si grand nombre de films, même pour un temps limité. (Qui sait, peut-être que dans quelques années un festival de cinéma décentralisé de films sous Creative Common prendra place sur des instances &lt;a href="https://joinpeertube.org/"&gt;PeerTube&lt;/a&gt; ?)&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;Je n'ai pour le moment pas eu l'occasion de regarder beaucoup de ces films, seulement quelques courts-métrages parmi les nombreux programmes proposés. On remarquera notamment une &lt;a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PLA_atH--hPG5N0dlZhN4yGdCL07plyLxb"&gt;sélection&lt;/a&gt; de films d'animation dont une grande partie provient du festival de films d'animation d'Annecy.&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Le (petit) problème&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt;La programmation, disponible sur &lt;a href="http://www.weareoneglobalfestival.com/schedule"&gt;le site internet&lt;/a&gt; n'est compilée nul part d'une manière satisfaisante (exportable et adaptable aux applications utilisées). Pour avoir accès à l'information « quel film est disponible quel jour à quelle heure », il faut donc aller flâner sur le site, repérer les films souhaités, y revenir...&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;J'utilise personnellement des applications de calendrier qui permettent de compiler ce genre d'information : l'application Agenda de Gnome pour mon PC sous Ubuntu, et celle de Nextcloud sur mon instance personnelle pour accéder aux différents calendriers de plusieurs appareils en même temps. Ces applications sont capables de lire des fichiers iCalendar (extension en &lt;strong&gt;.ics&lt;/strong&gt;), qui contiennent des informations simples sur des événements : date et heure de début et de fin, titre, résumé, informations de lieu...&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;J'ai donc passé quelques heures à écrire un script qui crée ce fichier iCalendar à partir des informations du site (les dizaines de films disponibles m'ont découragé de le faire à la main.)&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;La (rapide) solution&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt;Le fichier de calendrier est disponible &lt;a href="https://theo-lem.org/assets/waoff-calendar.ics"&gt;ici&lt;/a&gt;, si vous souhaitez l'ajouter à votre application de calendrier. N'hésitez pas à me faire des retours sur son format, qui n'est sans doute pas parfait.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;&lt;em&gt;Je vous conseille &lt;strong&gt;fortement&lt;/strong&gt; de désactiver les notifications de ce calendrier après import, il y a beaucoup, beaucoup d'événements.&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;Le script que j'ai écris est disponible &lt;a href="https://git.jean-cloud.net/theolem/waoff_parser"&gt;ici&lt;/a&gt;, afin que chacun⋅e puisse l'inspecter. Rien de très notable (ni de très propre d'ailleurs), mais quelques points d'attention :&lt;/p&gt;
&lt;ol&gt;
&lt;li&gt;&lt;strong&gt;Le site est basé sur un framework JS&lt;/strong&gt; (a priori React) : ça ne m'a pas facilité la tâche, car un simple &lt;code&gt;wget&lt;/code&gt; ne permet pas de capturer la page HTML dans son intégralité. Il faut en effet charger le code JS et attendre qu'il crée la vue côté client, et je n'ai pas trouvé de manière rapide et simple de le faire de manière programmatique, en substitution du navigateur. J'ai donc dû contourner le problème en exécutant le code suivant dans la console de mon navigateur : &lt;code&gt;console.log(document.getElementsByTagName('html')[0].innerHTML)&lt;/code&gt;, puis en copiant-collant le résultat (la vue côté client) dans des fichiers HTML, que j'ai ensuite parsé.&lt;/li&gt;
&lt;/ol&gt;
&lt;p&gt;&lt;em&gt;(Selon moi l'utilisation d'un framework JS pour ce genre de site est très discutable : c'est très « cool » et dans l'air du temps, mais ça ne fait que rendre le site plus lourd alors que je n'ai trouvé aucun élément dynamique sur le site, ni même d'animation qui justifierai de près ou de loin le chargement de tant de code dans le navigateur à chaque visite du site.)&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;
&lt;ol&gt;
&lt;li&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;Les horaires EST&lt;/strong&gt; : j'ai utilisé la très bonne librairie Python &lt;a href="https://pypi.org/project/pytz/"&gt;pytz&lt;/a&gt; pour convertir l'horaire de base affichée sur le site (Eastern Standard Time, soit -6h par rapport à la France) dans le fuseau horaire local. Le script permet d'ailleurs de choisir un autre fuseau, avec un comportement discutable (il faudrait par exemple proposer les fuseaux horaires sous forme de liste à l'utilisateur du script, plutôt que lui demander de les entrer à la main). J'ai également dû corriger à la main l'erreur d'une heure entre l'horaire EST et Europe/Paris, qui était dûe au changement d'heure, qui n'est pas pris en compte par la librairie.&lt;/p&gt;
&lt;/li&gt;
&lt;li&gt;
&lt;p&gt;&lt;strong&gt;La librairie iCalendar&lt;/strong&gt; de Python, dont la doc est &lt;a href="https://icalendar.readthedocs.io/en/latest/"&gt;ici&lt;/a&gt; : elle est super. Rien à dire.&lt;/p&gt;
&lt;/li&gt;
&lt;/ol&gt;
&lt;p&gt;En bref, environ deux heures de travail pour un fichier qui marche plutôt pas trop mal àmho. &lt;/p&gt;
&lt;p&gt;Bon visionnage !&lt;/p&gt;</content><category term="blog"></category><category term="article"></category></entry><entry><title>Et vous, vous proposez quoi ?</title><link href="https://theo-lem.org/etvous.html" rel="alternate"></link><published>2020-05-07T00:00:00+02:00</published><updated>2020-05-07T00:00:00+02:00</updated><author><name>theo</name></author><id>tag:theo-lem.org,2020-05-07:/etvous.html</id><summary type="html">&lt;p&gt;&lt;em&gt;Pour un peu de contexte, le gouvernement français est en train détudier la possible mise en place de lapplication StopCovid, un application de tracking de contacts sans géolocalisation pour le Covid19, similaire à ce qui a déjà été mis en place à Singapour ou en Corée. &lt;a href="https://youtu.be/AAt8KMXtApU"&gt;Cette vidéo …&lt;/a&gt;&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;</summary><content type="html">&lt;p&gt;&lt;em&gt;Pour un peu de contexte, le gouvernement français est en train détudier la possible mise en place de lapplication StopCovid, un application de tracking de contacts sans géolocalisation pour le Covid19, similaire à ce qui a déjà été mis en place à Singapour ou en Corée. &lt;a href="https://youtu.be/AAt8KMXtApU"&gt;Cette vidéo&lt;/a&gt; explique de manière simple et concise son fonctionnement technique (avec une attention particulière sur laspect « privacy by design »), comme &lt;a href="https://framablog.org/2020/04/12/une-appli-de-tracage-du-covid-9-qui-echappe-a-big-brother/"&gt;cette BD traduite par Framalang&lt;/a&gt;. De lautre côté du tableau, la Quadrature du Net a &lt;a href="[https://www.laquadrature.net/2020/04/14/nos-arguments-pour-rejeter-stopcovid/ ](https://www.laquadrature.net/2020/04/14/nos-arguments-pour-rejeter-stopcovid/ )"&gt;émis des critiques&lt;/a&gt; sur cette application, comme de nombreuses structures critiques des avancées du gouvernement à ce niveau.&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;
&lt;p&gt; Un argument qui ma marqué, notamment sur &lt;a href="https://twitter.com/LoupRouge/status/1250416624126943235"&gt;ce fil twitter&lt;/a&gt; a été le suivant : « Mais vous, que proposez-vous de mieux ? ». En effet, cest bien beau de faire la critique de cette application, et les arguments quant à son inefficacité réelle sont recevables sans trop tergiverser. Pour autant, est-il pertinent de lui faire barrage alors quaucune autre solution na été avancée facilitant la traçabilité des contacts ?&lt;/p&gt;
&lt;p&gt; Tout dabord, je trouve assez injuste le reproche fait à lassociation Framasoft sur ce fil Twitter de ne pas proposer autre chose. On ne reviendra pas (ou pas longtemps) sur largument très courant qui dit : « Vous ne faites que critiquer, vous ne proposez jamais de solution », il est irrecevable. Un système étant incapable de faire sa propre critique, et le pire argument de la droite étant celui dêtre le « seul régime politique sérieux», la critique profonde et systématique des décisions et nécessaire, et elle est dautant plus pertinente dans ce cas quand elle provient de structures compétentes quand on aborde les sujets du numérique. &lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Pourquoi s'y opposer ?&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt; Mais dans ce cas précis, dans une situation de crise, est-il effectivement pertinent de sopposer à une telle application alors même que, si son efficacité est toute théorique, elle a le mérite de sattaquer à un sujet si crucial ? On peut aussi saluer le travail apporté sur le protocole même de lapplication, qui repose sur lanonymat total des utilisateurs jusque dans ses fondements. Il faut ladmettre : cette application est bien pensée. &lt;/p&gt;
&lt;p&gt; Le problème est réellement celui de larbre qui cache la forêt, et de l'impunité de l'Etat. Des voix provenant du personnel soignant se sont déjà élevées pour contrer lépithète de « héros » qui leur était apposé, tous les soirs à 20h, aux fenêtres des grandes villes de France. En effet, en saluant le personnel soignant comme des héros faisant preuve des plus grands sacrifices, lÉtat dissimule le réel problème : que les hôpitaux étaient mal pourvus, et cela pour une raison bien identifiée qui est la casse systématique des services publics en général et du système hospitalier en particulier, qui a lieu depuis des décennies. Oui, le personnel soignant a fait preuve de courage et dabnégation en travaillant dans de telles conditions dexposition, et il va sans dire que les morts auraient été innombrables sans cela. Mais il convient de rappeler que si des lits avaient été créés plutôt que supprimés, si les logiques managériales avaient épargné les hôpitaux, si lindustrie nationale critique navait pas été &lt;a href="https://www.bastamag.net/production-masques-FFP2-strategie-industrielle-usine-Plaintel-plan-social"&gt;abandonné par lEtat&lt;/a&gt;, les vies sauvées auraient été bien plus nombreuses. &lt;/p&gt;
&lt;p&gt; Dans ce contexte, comment recevoir un gadget technologique, présenté par certains comme la panacée &lt;a href="https://blog.gds-gov.tech/automated-contact-tracing-is-not-a-coronavirus-panacea-57fb3ce61d98"&gt;malgré des retours dexpérience déjà mitigés&lt;/a&gt; ? Il est clair que ce que le gouvernement essaye daccomplir par de tels mouvements de manche est dapparaître compétent, rassurant, &lt;em&gt;agissant&lt;/em&gt; dans un contexte où le peuple perd confiance en lui. Et il serait si facile, une fois lapplication largement déployée, si lon constate que la propagation du virus ne freine pas, daccuser la portion de la population réfractaire à cette technologie de manque de civisme affectant la population entière. Ces nouveaux morts auraient pu être évités si on avait simplement accepté dinstaller une pauvre appli, si on avait arrêté deux minutes de jouer les irréductibles gaulois qui savent mieux que tout le monde. Mais on le rappelle, si ces morts ont lieu, cest avant tout dû au manque de masques, de kits de tests, de gel, de lits, de respirateurs, de fond pour les hôpitaux et la recherche…&lt;/p&gt;
&lt;p&gt; Et si le nombre de morts diminue effectivement, à quoi cela sera-t-il bon ? Si lon constate quaprès linstallation dune application on arrive (du moins en apparence) à maîtriser une épidémie, qui sera mis en cause ? Le système de santé à nouveau, si gourmand, si coûteux, et tellement moins moderne et disruptif quune application bardée dalgorithmes et de protocoles novateurs. Après tout, pourquoi faire payer de telles institutions au contribuable alors que la prochaine fois il suffira de pondre une application ad-hoc et de la jeter en pâture au peuple paniqué ?&lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Et si ça marchait quand même ?&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt; Dernière question : est-ce que la critique serait la même si son efficacité était réelle et prouvée ? Imaginons une seconde, et c'est bien là un effort d'imagination : Singapour a déployé massivement son application TraceTogether, et en dépit dun système de santé saturé, on observe que le système a un score presque parfait de vrai sur faux positifs, quil a permis un confinement chirurgical, tout en étant moins coûteux que des entretiens systématiques ou des tests massifs de la population.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt; Premièrement, cela ne répond pas à une autre critique avancée par la Quadrature du Net sur lhabituation des citoyens aux mesures de surveillances intrusives. Cette application resta une nouvelle mesure technologique visant à automatiser le traitement de données de santé, qui viendra empiéter un espace très intime : nos propres téléphones portables. Lapplication est « privacy by design », très bien. Elle reste une porte d'entrée vers de la surveillance plus massive, moins subtile, moins soucieuse de la vie privée. C'est l'argument du pied dans la porte.&lt;/p&gt;
&lt;p&gt; Deuxièmement, ce qui est critiqué n'est pas la décision de l'Etat de pousser un outil qui n'est &lt;strong&gt;sans doute pas utile&lt;/strong&gt;, mais la &lt;strong&gt;non-intervention de la question même de l'utilité dans le processus de décision&lt;/strong&gt;. La technologie, et en particulier sous ses traits numériques, high-tech et lissés, compréhensible par si peu et tellement insaisissable, est devenu un objet sacré, très comparable (et je cite là un membre de Framasoft) au recours à la prière au Moyen-Âge. Qu'on soit clair : &lt;em&gt;il n'y a pas plus de raison de croire qu'une application de tracking de virus améliorera la situation sanitaire actuelle que les religieux n'avaient de raison de croire que la miséricorde divine les sauveraient de la peste noire au 15ème siècle&lt;/em&gt; , n'en déplaise à &lt;a href="https://medium.com/@cedric.o/stopcovid-ou-encore-b5794d99bb12"&gt;Cedric O&lt;/a&gt; (sécrétaire d'état au numérique).&lt;/p&gt;
&lt;p&gt;Et pourtant, les gouvernants continuent à pousser leurs outils. Pourquoi ces gadgets continuent-ils à s'insérer toujours plus dans nos vies, en dépit de leur effet négatif prouvé sur les inégalités face aux services publiques, sur la marchandisation et la comptabilisation de ce même secteur, sur la vie privée et les données personnelles, et tant d'autres choses encore ? Parce qu'il se barde des couleurs de la modernité et du progrès, pas le progrès social, mais le progrès technologique qui s'auto-suffit et s'auto-alimente. &lt;/p&gt;
&lt;h2&gt;Rejettons en bloc&lt;/h2&gt;
&lt;p&gt;Rien ne bon ne peut sortir de cette application, que ce soit sur le plan sanitaire, sécuritaire ou social. Rien de plus en réalité que de jeter un marché de plus à une industrie qui a encore et encore prouvé son opposition aux valeurs d'égalité, de solidarité et de justice sociale. Il faut continuer à lutter contre de telles décisions, et ne pas se laisser âpper par les sirènes du miracle technologique. &lt;/p&gt;</content><category term="blog"></category><category term="article"></category></entry></feed>

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@ -31,28 +31,28 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Clés en main, gaz en tête<br>
jaillissez des fissures<br>
vous les autochtones.<br>
Comme on sent lorsqu'on inspire<br>
l'air que vous respirez<br>
<p>Clés en main, gaz en tête<br/>
jaillissez des fissures<br/>
vous les autochtones.<br/>
Comme on sent lorsqu'on inspire<br/>
l'air que vous respirez<br/>
comme on sent l'interdit transpirer ! </p>
<p>Dés en main maintenant.<br>
Un loquet saute, un autre<br>
cède.<br>
Il n'est plus temps de rien.<br>
Nous n'aurons pas le loisir de nous<br>
attarder. C'est déconcertant<br>
de me tenir si près<br>
de vous mes pères,<br>
et d'aspirer votre aura qui<br>
<p>Dés en main maintenant.<br/>
Un loquet saute, un autre<br/>
cède.<br/>
Il n'est plus temps de rien.<br/>
Nous n'aurons pas le loisir de nous<br/>
attarder. C'est déconcertant<br/>
de me tenir si près<br/>
de vous mes pères,<br/>
et d'aspirer votre aura qui<br/>
se dégrade en moite, puis en âcre. </p>
<p>Pris en main, acier sous vos doigts.<br>
Vous me fixez vaguement<br>
comme si d'un coup s'étiolait votre<br>
si belle morgue.<br>
J'en piocherai un morceau<br>
si les larmes ne se devinaient pas<br>
<p>Pris en main, acier sous vos doigts.<br/>
Vous me fixez vaguement<br/>
comme si d'un coup s'étiolait votre<br/>
si belle morgue.<br/>
J'en piocherai un morceau<br/>
si les larmes ne se devinaient pas<br/>
derrière vos paupières.</p>
</div>

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@ -31,24 +31,24 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Le jour se lêve plein est<br>
et quand les premiers rayons me mordent<br>
arrêt sur image.<br>
Que le soleil accroche des hameçons<br>
aux fils qu'il m'envoie<br>
qu'on me perce de part en part<br>
et qu'on tire mon corps inerte jusque là où les astres fondent.<br>
J'ai l'impression<br>
du moins parfois<br>
que rien qui ne gît en cette pesanteur<br>
ne saurait me faire vivre.<br>
Non<br>
placez-moi face au plus Grand des Grands<br>
posez mon cul à ses pieds<br>
celui que personne ne conteste<br>
celui dont la seule proximité fend le crâne.<br>
Il m'en faut tant<br>
il m'en faut tant<br>
<p>Le jour se lêve plein est<br/>
et quand les premiers rayons me mordent<br/>
arrêt sur image.<br/>
Que le soleil accroche des hameçons<br/>
aux fils qu'il m'envoie<br/>
qu'on me perce de part en part<br/>
et qu'on tire mon corps inerte jusque là où les astres fondent.<br/>
J'ai l'impression<br/>
du moins parfois<br/>
que rien qui ne gît en cette pesanteur<br/>
ne saurait me faire vivre.<br/>
Non<br/>
placez-moi face au plus Grand des Grands<br/>
posez mon cul à ses pieds<br/>
celui que personne ne conteste<br/>
celui dont la seule proximité fend le crâne.<br/>
Il m'en faut tant<br/>
il m'en faut tant<br/>
il m'en faut tant.</p>
</div>

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@ -34,29 +34,29 @@
<p>j'essaye si fort</p>
<p>de planter les fondations</p>
<p>d'un monde si dur</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>puis je vois</p>
<p>la lumière des lampadaires</p>
<p>comme des phares oranges sur l'eau tiède du Rhône</p>
<p>et la surcouche irritable de beauté sur les murs de ma ville</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>je vois les mots qui s'entremêlent en phrases</p>
<p>et qui sortent des lèvres de mes chers </p>
<p>comme de la fumée de narguilé</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>et je vois un sourire tout de dents au détour d'une vanne qui n'est pas la mienne</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>le monde que j'aimerai construire</p>
<p>il est fait de briques de vents tendues d'étoffes légères</p>
<p>le temps</p>
<p>n'y fera rien</p>
<p>car chacun le traverse déjà</p>
<p>sans le voir</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>une stratosphère</p>
<p>pour stratophrases</p>
<p>enfilées de perles de verres</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>j'ai sué sangs et larmes</p>
<p>sur chaque goutte de mortier</p>
<p>mais déjà à la fenêtre me parvient une rumeur encore lointaine</p>
@ -66,7 +66,7 @@
<p>de tous ces rires et de tous ces coeurs</p>
<p>qui suintent de ne plus jamais dormir</p>
<p>toutes ces âmes en mal de simple sobriété</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>j'en recouvre ma peau</p>
<p>je frotte contre mes pores</p>
<p>cette sensation de désespoir fébrile et cru</p>

View File

@ -31,35 +31,35 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>La lumière du jour<br>
m'emplâtre<br>
la lumière de la nuit<br>
m'encastre<br>
j'emmène avec moi quand je passe la porte<br>
un petit peu de cet air<br>
saoûlé<br>
qui pulse dans mes tempes<br>
je marche en mâchonnant dans les rues de Lyon.<br>
Plus le temps passe<br>
plus je me sens raccourci<br>
plus réticent<br>
moins habité<br>
je deviens un petit animal<br>
le coeur à cent-soixante<br>
jusqu'à ce que les crocs m'en poussent<br>
et alors mes lèvres se fendent<br>
je laisse perler le sang<br>
il éclabousse le trottoir<br>
qui s'en souciera<br>
je retrousse les babines<br>
et sur les bords du Rhône<br>
j'ai franchi le pas de la léthargie<br>
à la rage<br>
montrez-moi un homme fort<br>
je vous en brosserai le portrait<br>
à la gouache et à la bile noire<br>
et quand je rentrerai ce soir<br>
puisse la nuit me porter conseil<br>
<p>La lumière du jour<br/>
m'emplâtre<br/>
la lumière de la nuit<br/>
m'encastre<br/>
j'emmène avec moi quand je passe la porte<br/>
un petit peu de cet air<br/>
saoûlé<br/>
qui pulse dans mes tempes<br/>
je marche en mâchonnant dans les rues de Lyon.<br/>
Plus le temps passe<br/>
plus je me sens raccourci<br/>
plus réticent<br/>
moins habité<br/>
je deviens un petit animal<br/>
le coeur à cent-soixante<br/>
jusqu'à ce que les crocs m'en poussent<br/>
et alors mes lèvres se fendent<br/>
je laisse perler le sang<br/>
il éclabousse le trottoir<br/>
qui s'en souciera<br/>
je retrousse les babines<br/>
et sur les bords du Rhône<br/>
j'ai franchi le pas de la léthargie<br/>
à la rage<br/>
montrez-moi un homme fort<br/>
je vous en brosserai le portrait<br/>
à la gouache et à la bile noire<br/>
et quand je rentrerai ce soir<br/>
puisse la nuit me porter conseil<br/>
sinon j'aurai vos têtes.</p>
</div>

View File

@ -31,29 +31,29 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Léa si je meurs un jour<br>
apporte moi dans un bol de terre noire<br>
un peu de cette eau qui ruisselle<br>
sur tes joues sur ton menton<br>
Léa apporte-moi l'idée de la Lune<br>
<p>Léa si je meurs un jour<br/>
apporte moi dans un bol de terre noire<br/>
un peu de cette eau qui ruisselle<br/>
sur tes joues sur ton menton<br/>
Léa apporte-moi l'idée de la Lune<br/>
et le soupir du soir en hiver. </p>
<p>Léa toi qui prend l'azote<br>
de l'air je t'en supplie<br>
étend étend vers moi ta main tes doigts<br>
de songe de manège de carroussel<br>
que j'y place dans le plus grand secret<br>
une poignée de terreau sombre<br>
qui est mon sang<br>
<p>Léa toi qui prend l'azote<br/>
de l'air je t'en supplie<br/>
étend étend vers moi ta main tes doigts<br/>
de songe de manège de carroussel<br/>
que j'y place dans le plus grand secret<br/>
une poignée de terreau sombre<br/>
qui est mon sang<br/>
et qui fait ton rire. </p>
<p>Oh Léa toi qui flâne encore<br>
toi que seuls les nimbus narguent encore<br>
toi qui me manque, toi qui m'assiège<br>
oserai-je jamais soulever ton corps ?<br>
Toi qui me rompt, toi qui me brise<br>
toi qui me casse, toi qui m'arrache<br>
<p>Oh Léa toi qui flâne encore<br/>
toi que seuls les nimbus narguent encore<br/>
toi qui me manque, toi qui m'assiège<br/>
oserai-je jamais soulever ton corps ?<br/>
Toi qui me rompt, toi qui me brise<br/>
toi qui me casse, toi qui m'arrache<br/>
saurais-je jamais que tu m'hypnotise - </p>
<p>Léa dis moi si je meurs un jour<br>
puis-je peut-être t'envoyer quérir,<br>
<p>Léa dis moi si je meurs un jour<br/>
puis-je peut-être t'envoyer quérir,<br/>
et partir avant ta venue</p>
</div>

View File

@ -31,37 +31,37 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Les échassiers sortent en grande pompe ce matin.<br>
On leur a à peine<br>
tiré les plis de leurs grands manteaux couleur brune<br>
qu'on les presse déjà à la porte<br>
dans leur somnolence du petit matin.<br>
Ils sont une tâche d'encre<br>
appliquée devant chaque maison<br>
avec application<br>
et tous se détachent dans les hautes brumes<br>
lents comme des cafards<br>
hauts comme des pylônes<br>
apportant grâce plutôt que pitié quand peut-être<br>
<p>Les échassiers sortent en grande pompe ce matin.<br/>
On leur a à peine<br/>
tiré les plis de leurs grands manteaux couleur brune<br/>
qu'on les presse déjà à la porte<br/>
dans leur somnolence du petit matin.<br/>
Ils sont une tâche d'encre<br/>
appliquée devant chaque maison<br/>
avec application<br/>
et tous se détachent dans les hautes brumes<br/>
lents comme des cafards<br/>
hauts comme des pylônes<br/>
apportant grâce plutôt que pitié quand peut-être<br/>
le bon sens leur interdirait. </p>
<p>j'aimerai un jour courir<br>
courir courir et hop -<br>
grimper aux échasses de l'échassier<br>
m'agripper comme un enfant aux cols de plumes éparses<br>
et monter plus haut encore<br>
franchir des monts des homoplates<br>
des lombaires et des cervicales<br>
un lobe occipital<br>
et m'emparer des mâchoires et des lèvres<br>
pour moi ! - comprenez vous<br>
POUR MOI<br>
et alors quand je sauterai dans le vide<br>
des miles au-dessus de moi, des miles tout autour<br>
avant que je ne touche le sol<br>
voir mes fémurs s'élancer gaiement<br>
voir mes tibias lêcher le sol<br>
mes lombaires mes cervicales se voûter afin<br>
de mieux scruter en bas<br>
<p>j'aimerai un jour courir<br/>
courir courir et hop -<br/>
grimper aux échasses de l'échassier<br/>
m'agripper comme un enfant aux cols de plumes éparses<br/>
et monter plus haut encore<br/>
franchir des monts des homoplates<br/>
des lombaires et des cervicales<br/>
un lobe occipital<br/>
et m'emparer des mâchoires et des lèvres<br/>
pour moi ! - comprenez vous<br/>
POUR MOI<br/>
et alors quand je sauterai dans le vide<br/>
des miles au-dessus de moi, des miles tout autour<br/>
avant que je ne touche le sol<br/>
voir mes fémurs s'élancer gaiement<br/>
voir mes tibias lêcher le sol<br/>
mes lombaires mes cervicales se voûter afin<br/>
de mieux scruter en bas<br/>
et si je n'attrape pas d'étoile du moins puis-je leur sourire.</p>
</div>

View File

@ -31,22 +31,22 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Je regarde le Rhône<br>
j'écoute le lent bourdonnement de Lyon<br>
et j'attend que tout se meuve en ce sourd<br>
cet infime<br>
ce profond<br>
cette vibration de cosmos<br>
j'attend d'enfin sentir la résonnance des choses<br>
qu'elles me disent toutes à l'unisson<br>
tu n'es rien<br>
- je ne suis rien -<br>
tu ne pèses rien<br>
- je ne pèse rien<br>
si je marchais dans la neige, mes pas ne laisseraient pas de trace.<br>
Je suis malléable, sais-tu<br>
à quel point ?<br>
Éminémment<br>
<p>Je regarde le Rhône<br/>
j'écoute le lent bourdonnement de Lyon<br/>
et j'attend que tout se meuve en ce sourd<br/>
cet infime<br/>
ce profond<br/>
cette vibration de cosmos<br/>
j'attend d'enfin sentir la résonnance des choses<br/>
qu'elles me disent toutes à l'unisson<br/>
tu n'es rien<br/>
- je ne suis rien -<br/>
tu ne pèses rien<br/>
- je ne pèse rien<br/>
si je marchais dans la neige, mes pas ne laisseraient pas de trace.<br/>
Je suis malléable, sais-tu<br/>
à quel point ?<br/>
Éminémment<br/>
malléable.</p>
</div>

View File

@ -31,35 +31,35 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Mardi 17h00.<br>
Les quais du Rhône sont pleins<br>
de petits<br>
de petits uns<br>
regardez-moi slalomer<br>
j'emplis l'autour avec vous.<br>
Partie et tout à la fois essence<br>
- [ savoir que vous étiez<br>
et savoir qu'ils furent ] -<br>
vivre à la cadence -<br>
<p>Mardi 17h00.<br/>
Les quais du Rhône sont pleins<br/>
de petits<br/>
de petits uns<br/>
regardez-moi slalomer<br/>
j'emplis l'autour avec vous.<br/>
Partie et tout à la fois essence<br/>
- [ savoir que vous étiez<br/>
et savoir qu'ils furent ] -<br/>
vivre à la cadence -<br/>
partie et tout à la fois en transe. </p>
<p>Mardi 18h00.<br>
Cartons de bières vide et<br>
jeux amoureux - à cet endroit<br>
on m'a largué.<br>
Ça fait un an, ou moins.<br>
Ça m'amuse en fond, ça m'irrite.<br>
<p>Mardi 18h00.<br/>
Cartons de bières vide et<br/>
jeux amoureux - à cet endroit<br/>
on m'a largué.<br/>
Ça fait un an, ou moins.<br/>
Ça m'amuse en fond, ça m'irrite.<br/>
J'espère qu'on ne le lit pas sur mon visage. </p>
<p>Mardi 18h24 le cours traîne cht cht cht<br>
esquive un camion ma perte mes voeux<br>
rien n'est plus comme<br>
liens coupés panique en boule<br>
<p>Mardi 18h24 le cours traîne cht cht cht<br/>
esquive un camion ma perte mes voeux<br/>
rien n'est plus comme<br/>
liens coupés panique en boule<br/>
renfermé, vert et jaune, bougon ce soir. </p>
<p>Mardi, tous les jours, toutes les heures<br>
je déclare mon amour<br>
à ceux qui dynamitent l'ordre social<br>
et aux autres qui sont à ÇA de s'y perdre.<br>
Qui que vous soyez, sachez<br>
que je suis euphorique<br>
<p>Mardi, tous les jours, toutes les heures<br/>
je déclare mon amour<br/>
à ceux qui dynamitent l'ordre social<br/>
et aux autres qui sont à ÇA de s'y perdre.<br/>
Qui que vous soyez, sachez<br/>
que je suis euphorique<br/>
et qu'être parmi vous, c'est un honneur.</p>
</div>

View File

@ -58,7 +58,7 @@
<p>qui tappe contre le bois</p>
<p>quand le vent</p>
<p>souffle au plus fort.</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>je sais qu'un jour </p>
<p>ce vent aura raison des clous</p>
<p>et des chaînes</p>
@ -67,7 +67,7 @@
<p>il en arrachera jusqu'à la moindre écharde</p>
<p>et une silhouette glapira</p>
<p>en jaillira mais personne ne la verra. </p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>elle est déjà</p>
<p>perdue </p>
<p>dans les ombres. </p>

View File

@ -37,7 +37,7 @@
<p><strong>6h48</strong> : Cortège #NousToutes et LGBT+ en vue, mais aussi UCL et CNT.</p>
<p><strong>6h50</strong> : pas besoin d'être beaucoup pour bloquer la rue de la Rep', comme quoi.</p>
<p><strong>6h50</strong> : « Ministres, violeurs, assassins »</p>
<p><img alt="rue république" src="/images/manif1007/image4.JPG"></p>
<p><img alt="rue république" src="/dithers/manif1007/image4.png"/></p>
<p><strong>6h51</strong> : Bifurcation aux Terreaux</p>
<p><strong>6h53</strong> : y'a des taxis véners</p>
<p><strong>6h55</strong> : perso, toujours autant de mal à être vocal en manif.</p>
@ -45,7 +45,7 @@
<p><strong>6h57</strong> : « PatriarCACA, marre de ce quinquennat ». Prix perso de la meilleure pancarte.</p>
<p><strong>7h00</strong> : « A-ha, anti, antipatriarcat »</p>
<p><strong>7h00</strong> pancarte : « 2 loups sont dans la bergerie »</p>
<p><img alt="quais" src="/images/manif1007/image3.JPG"></p>
<p><img alt="quais" src="/dithers/manif1007/image3.png"/></p>
<p><strong>7h02</strong> sur les quais : il fait bon, y'a du vent. On est pas bien là ?</p>
<p><strong>7h06</strong> pancarte : « Les accusations de viol détruisent tellement de vies qu'on en devient ministre.»</p>
<p><strong>7h10</strong> : manif au rythme un peu en accordéon, mais néanmoins vive et bonne ambiance. Je like, je partage.</p>
@ -56,11 +56,11 @@
<p><strong>7h23</strong> devant l'Hôtel-Dieu : mon tout premier die-in !</p>
<p><strong>7h28</strong> : en tapant sur les échaffaudages, on a l'impression d'être légions. Arrivée à Bellecour.</p>
<p><strong>7h29</strong></p>
<p><img alt="bellecour coucher soleil" src="/images/manif1007/image2.JPG"></p>
<p><img alt="bellecour coucher soleil" src="/dithers/manif1007/image2.png"/></p>
<p><strong>7h30</strong> pancarte : « Marre de voir le mâle partout »</p>
<p><strong>7h37</strong> sous la statue de Bellecour : « Antionomie », le reste je comprend pas.</p>
<p><strong>7h39</strong> : alors, on la déboulonne cette statue ?</p>
<p><img alt="satue bellecour" src="/images/manif1007/image1.JPG"></p>
<p><img alt="satue bellecour" src="/dithers/manif1007/image1.png"/></p>
<p><strong>7h43</strong> pancarte : « Merci les mecs d'être là &lt;3 » Quelle délicate attention.</p>
<p><strong>7h44</strong> : bah voilà, c'est fini, les gens sortent les 86. Over and out, à vous les studios.</p>
</div>

View File

@ -31,47 +31,47 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Nous sommes, mes amis, mes frères<br>
comme la fine droite de lumière qui<br>
transperça l'air<br>
ce matin<br>
et vint mourir en mes yeux<br>
nous sommes<br>
infiniment longs<br>
et infiniment petits<br>
en ces temps qui nous écrasent.<br>
Devant nos paupières, lorsqu'on veut bien les fermer<br>
se tient la dernière falaise sur la côte orageuse<br>
fière d'être à bout, et ridée de fierté.<br>
Que pouvons-nous<br>
alors<br>
?<br>
Ressentons-nous<br>
à peine au travers des vagues<br>
les cieux apaisés<br>
sans pli<br>
souriants<br>
?<br>
Fondons,<br>
et accrochons<br>
des drapeaux<br>
de couleurs au rocs qui<br>
nous tendent ostensiblement les bras<br>
dans notre chute finale<br>
qui disent en lettres d'argent<br>
"Bénis, bénis,<br>
soyez pardonnés là où nous ne le fûmes<br>
pas, soyez<br>
à jamais bénis.<br>
Puissions-nous un jour<br>
vous revoir<br>
en rire, en parler,<br>
nous avons chû<br>
vous avez vécu<br>
et la grâce de nos maîtres<br>
vous revient.<br>
Nul espoir n'est perdu.<br>
Nul espoir<br>
<p>Nous sommes, mes amis, mes frères<br/>
comme la fine droite de lumière qui<br/>
transperça l'air<br/>
ce matin<br/>
et vint mourir en mes yeux<br/>
nous sommes<br/>
infiniment longs<br/>
et infiniment petits<br/>
en ces temps qui nous écrasent.<br/>
Devant nos paupières, lorsqu'on veut bien les fermer<br/>
se tient la dernière falaise sur la côte orageuse<br/>
fière d'être à bout, et ridée de fierté.<br/>
Que pouvons-nous<br/>
alors<br/>
?<br/>
Ressentons-nous<br/>
à peine au travers des vagues<br/>
les cieux apaisés<br/>
sans pli<br/>
souriants<br/>
?<br/>
Fondons,<br/>
et accrochons<br/>
des drapeaux<br/>
de couleurs au rocs qui<br/>
nous tendent ostensiblement les bras<br/>
dans notre chute finale<br/>
qui disent en lettres d'argent<br/>
"Bénis, bénis,<br/>
soyez pardonnés là où nous ne le fûmes<br/>
pas, soyez<br/>
à jamais bénis.<br/>
Puissions-nous un jour<br/>
vous revoir<br/>
en rire, en parler,<br/>
nous avons chû<br/>
vous avez vécu<br/>
et la grâce de nos maîtres<br/>
vous revient.<br/>
Nul espoir n'est perdu.<br/>
Nul espoir<br/>
n'est perdu. "</p>
</div>

View File

@ -31,33 +31,33 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Il y eu un souffle<br>
qui m'a empreint de toi<br>
du tout-toi<br>
et dans la courbe ultime de l'instant<br>
j'ai enfin cru entendre<br>
l'air ruisseler sur ta peau<br>
entendre tes yeux<br>
comprendre tes os<br>
m'aspirer ta peur<br>
m'envoyer ton oubli.<br>
S'il y a une chance<br>
une fois l'éclatante chaleur<br>
passée<br>
qu'un éclat du maintenant<br>
du ici<br>
du toi<br>
s'en aille ricocher dans le néant<br>
réveiller ce qui y sommeille<br>
je serais heureux.<br>
J'aurais vécu parmi toi<br>
et même dans cent ans<br>
on retrouvera la même image gravée sur ma rétine :<br>
celle de nous deux, volant,<br>
marchant sur un souffle<br>
qui nous aura été cher<br>
ne fusse qu'un temps<br>
n'ayant plus rien d'autre à savoir<br>
<p>Il y eu un souffle<br/>
qui m'a empreint de toi<br/>
du tout-toi<br/>
et dans la courbe ultime de l'instant<br/>
j'ai enfin cru entendre<br/>
l'air ruisseler sur ta peau<br/>
entendre tes yeux<br/>
comprendre tes os<br/>
m'aspirer ta peur<br/>
m'envoyer ton oubli.<br/>
S'il y a une chance<br/>
une fois l'éclatante chaleur<br/>
passée<br/>
qu'un éclat du maintenant<br/>
du ici<br/>
du toi<br/>
s'en aille ricocher dans le néant<br/>
réveiller ce qui y sommeille<br/>
je serais heureux.<br/>
J'aurais vécu parmi toi<br/>
et même dans cent ans<br/>
on retrouvera la même image gravée sur ma rétine :<br/>
celle de nous deux, volant,<br/>
marchant sur un souffle<br/>
qui nous aura été cher<br/>
ne fusse qu'un temps<br/>
n'ayant plus rien d'autre à savoir<br/>
que de se perdre.</p>
</div>

View File

@ -31,31 +31,31 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>L'autre fois quand tu me dévisageais<br>
au travers de cent pas d'eau vive<br>
tes lèvres auraient aussi bien pu être<br>
mortes.<br>
À un premier jet de pierre<br>
je me serais noyé, mais un second<br>
je pensais<br>
m'aurait amené jusqu'à toi.<br>
Mais on n'entend<br>
pas<br>
l'eau qui coule.<br>
On n'entend que les lourds pas des roches<br>
la marche du monde<br>
le bruissement animal<br>
on n'entend<br>
pas<br>
l'eau qui coule<br>
seulement ses millions de fissures qui saillent.<br>
J'ai grandi - un peu.<br>
Je n'aime plus parler si je ne peux parler au monde<br>
je n'aime plus ce qu'on en tire<br>
mais quand mes mots tout juste nés de ma gorge<br>
me sont arrachés par le bruit ambiant<br>
je ne sais plus si je suis<br>
fasciné de te voir pourtant<br>
<p>L'autre fois quand tu me dévisageais<br/>
au travers de cent pas d'eau vive<br/>
tes lèvres auraient aussi bien pu être<br/>
mortes.<br/>
À un premier jet de pierre<br/>
je me serais noyé, mais un second<br/>
je pensais<br/>
m'aurait amené jusqu'à toi.<br/>
Mais on n'entend<br/>
pas<br/>
l'eau qui coule.<br/>
On n'entend que les lourds pas des roches<br/>
la marche du monde<br/>
le bruissement animal<br/>
on n'entend<br/>
pas<br/>
l'eau qui coule<br/>
seulement ses millions de fissures qui saillent.<br/>
J'ai grandi - un peu.<br/>
Je n'aime plus parler si je ne peux parler au monde<br/>
je n'aime plus ce qu'on en tire<br/>
mais quand mes mots tout juste nés de ma gorge<br/>
me sont arrachés par le bruit ambiant<br/>
je ne sais plus si je suis<br/>
fasciné de te voir pourtant<br/>
ou attristé par mon propre vide.</p>
</div>

View File

@ -31,25 +31,25 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Pour toutes ces langoureuses mais câlines<br>
enjambées qui m'épinent<br>
Perrine<br>
<p>Pour toutes ces langoureuses mais câlines<br/>
enjambées qui m'épinent<br/>
Perrine<br/>
puis-je être toi puis-je avoir vent des cimes ? </p>
<p>Toi comme une pierre qui roule mais jamais ne dîne<br>
du moins j'aime à le croire - car qui<br>
au bouts des doigts<br>
ne préfère pas<br>
un léger signe ?<br>
peux-tu me dire pourquoi je m'échine<br>
à croître en toi<br>
je suis un bois<br>
tentant de prendre<br>
racine Perrine au creux d'un jour<br>
je t'ai trouvé là lovée contre mon bras<br>
mais voilà que tu te défiles<br>
pour danser sur les charbons chauds<br>
pour te refléter dans l'océan<br>
pour battre un monde que toi seule dessine<br>
<p>Toi comme une pierre qui roule mais jamais ne dîne<br/>
du moins j'aime à le croire - car qui<br/>
au bouts des doigts<br/>
ne préfère pas<br/>
un léger signe ?<br/>
peux-tu me dire pourquoi je m'échine<br/>
à croître en toi<br/>
je suis un bois<br/>
tentant de prendre<br/>
racine Perrine au creux d'un jour<br/>
je t'ai trouvé là lovée contre mon bras<br/>
mais voilà que tu te défiles<br/>
pour danser sur les charbons chauds<br/>
pour te refléter dans l'océan<br/>
pour battre un monde que toi seule dessine<br/>
et peut-être même pleurer la bruine.</p>
</div>

View File

@ -31,31 +31,31 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Faire de toi une boule de neige<br>
que fondra au creux de mes mains.<br>
Fléchir mes veines<br>
m'étrangler avec plutôt que de t'avoir<br>
vu<br>
j'aime<br>
le nu de ton corps<br>
qui affûte mes sens<br>
jusqu'à ce que je n'en dorme<br>
plus j'aime<br>
le gris du ciel qui pêse tant sur les yeux<br>
qui m'emproie<br>
me ponce à petit feu.<br>
On m'a attaché à une chaise en bois<br>
et quand l'impact des coups a quitté mon visage<br>
ce qu'il restait n'était pas<br>
un désert informe de sel et de chair<br>
plutôt l'étrange ébullition d'un coeur<br>
en froid<br>
avec les siens.<br>
On me jettera en pâture aux chiens<br>
avant que je ne me taise.<br>
Si j'aime la lumière<br>
qui me vient d'étoiles mortes depuis des lustres<br>
alors j'ouvrirai bien les bras<br>
<p>Faire de toi une boule de neige<br/>
que fondra au creux de mes mains.<br/>
Fléchir mes veines<br/>
m'étrangler avec plutôt que de t'avoir<br/>
vu<br/>
j'aime<br/>
le nu de ton corps<br/>
qui affûte mes sens<br/>
jusqu'à ce que je n'en dorme<br/>
plus j'aime<br/>
le gris du ciel qui pêse tant sur les yeux<br/>
qui m'emproie<br/>
me ponce à petit feu.<br/>
On m'a attaché à une chaise en bois<br/>
et quand l'impact des coups a quitté mon visage<br/>
ce qu'il restait n'était pas<br/>
un désert informe de sel et de chair<br/>
plutôt l'étrange ébullition d'un coeur<br/>
en froid<br/>
avec les siens.<br/>
On me jettera en pâture aux chiens<br/>
avant que je ne me taise.<br/>
Si j'aime la lumière<br/>
qui me vient d'étoiles mortes depuis des lustres<br/>
alors j'ouvrirai bien les bras<br/>
à une tiède étreinte.</p>
</div>

View File

@ -31,41 +31,41 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Je me souviens de Mercure,<br>
noire à mes yeux mais au coeur chatoyant.<br>
Tu croîs dans mes entrailles<br>
en glissant tes bras dans les miens<br>
tes doigts dans les miens<br>
Mercure qui m'atteint<br>
m'attise et me murmure,<br>
<p>Je me souviens de Mercure,<br/>
noire à mes yeux mais au coeur chatoyant.<br/>
Tu croîs dans mes entrailles<br/>
en glissant tes bras dans les miens<br/>
tes doigts dans les miens<br/>
Mercure qui m'atteint<br/>
m'attise et me murmure,<br/>
oui, nous nous souvenons de Mercure. </p>
<p>Je me souviens de Io,<br>
qui se jette aux regards en rivant son ombre au sol.<br>
Io la recroquevillée<br>
aux yeux si écarquillés<br>
qu'ils voient la nuit percer dans le noir.<br>
Io qui se hurle à elle-même<br>
en se frappant les côtes<br>
d'un coup d'oeil tordu<br>
comme des rides sur la peau.<br>
<p>Je me souviens de Io,<br/>
qui se jette aux regards en rivant son ombre au sol.<br/>
Io la recroquevillée<br/>
aux yeux si écarquillés<br/>
qu'ils voient la nuit percer dans le noir.<br/>
Io qui se hurle à elle-même<br/>
en se frappant les côtes<br/>
d'un coup d'oeil tordu<br/>
comme des rides sur la peau.<br/>
Je me souviens de Io. </p>
<p>Puis je me souviens de Neptune<br>
celui ou celle qui m'appelle encore<br>
toujours<br>
un appel comme une scie qui vibre contre l'archer<br>
une longue note qui se tord<br>
s'érige et se plie lorsqu'un songe apparaît<br>
mais jamais ne se coupe, comme nous<br>
du moins le fûmes<br>
<p>Puis je me souviens de Neptune<br/>
celui ou celle qui m'appelle encore<br/>
toujours<br/>
un appel comme une scie qui vibre contre l'archer<br/>
une longue note qui se tord<br/>
s'érige et se plie lorsqu'un songe apparaît<br/>
mais jamais ne se coupe, comme nous<br/>
du moins le fûmes<br/>
et souviens-toi encore, Neptune. </p>
<p>Et je me souviens de Saturne<br>
qui m'ignore<br>
à la manière d'un sage.<br>
Je passe ma main sur son front<br>
anguleux et râpé, mais calme<br>
et tente de l'embrasser pour mieux<br>
traverser<br>
mais je ne puis qu'en conclure<br>
<p>Et je me souviens de Saturne<br/>
qui m'ignore<br/>
à la manière d'un sage.<br/>
Je passe ma main sur son front<br/>
anguleux et râpé, mais calme<br/>
et tente de l'embrasser pour mieux<br/>
traverser<br/>
mais je ne puis qu'en conclure<br/>
que nous nous souviendrons de Saturne.</p>
</div>

View File

@ -31,25 +31,25 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Que celui qui n'a jamais entendu à sa fenêtre<br>
la pluie au matin froid<br>
pour ouvrir les yeux sur du béton sec<br>
enveloppé d'une brume de lumière aux limites du songe<br>
me jette la première pierre.<br>
Sais-tu qu'il existe un froid mordant que j'aime<br>
où je me sens aimé<br>
où les secrets qu'on me chuchote se boivent sans sucre<br>
hors des torrents d'alcool en eau vive<br>
ancré et doux<br>
joint aux deux bouts<br>
qui mendie du matin au soir par pauvreté d'ambition<br>
et qui tombe en longue et belles cascades<br>
jusqu'au jour où -<br>
où quoi ? Après toi après tout<br>
quel esprit mesquin pourrait aveuglément m'enlever<br>
remplacer mes bancs de pierre par des douches fraiches ?<br>
Ce que je veux c'est simplement ce pli dans la terre<br>
et que tous ceux qui n'ont jamais entendu la pluie<br>
<p>Que celui qui n'a jamais entendu à sa fenêtre<br/>
la pluie au matin froid<br/>
pour ouvrir les yeux sur du béton sec<br/>
enveloppé d'une brume de lumière aux limites du songe<br/>
me jette la première pierre.<br/>
Sais-tu qu'il existe un froid mordant que j'aime<br/>
où je me sens aimé<br/>
où les secrets qu'on me chuchote se boivent sans sucre<br/>
hors des torrents d'alcool en eau vive<br/>
ancré et doux<br/>
joint aux deux bouts<br/>
qui mendie du matin au soir par pauvreté d'ambition<br/>
et qui tombe en longue et belles cascades<br/>
jusqu'au jour où -<br/>
où quoi ? Après toi après tout<br/>
quel esprit mesquin pourrait aveuglément m'enlever<br/>
remplacer mes bancs de pierre par des douches fraiches ?<br/>
Ce que je veux c'est simplement ce pli dans la terre<br/>
et que tous ceux qui n'ont jamais entendu la pluie<br/>
à la fenêtre me jettent la première pierre.</p>
</div>

View File

@ -31,31 +31,31 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Tu n'es plus pour moi que cendres<br>
mais ta voix au loin perce encore<br>
asynchrone car les vagues de temps la bouscule<br>
dans mon esprit<br>
mais ta voix perce encore.<br>
Mais faut-il quelque-chose de grand<br>
d'immensément grand pour<br>
percer cette peur cette rancoeur<br>
- je n'ai plus pour toi des fois que<br>
rage écumante de sueur et cela<br>
gerce mes joues et cela irrite<br>
mes paumes que mes ongles<br>
arrachés raclent en toute furie -<br>
ou faut-il<br>
savoir au plus<br>
tendre<br>
de soi<br>
que tu n'es plus pour moi que cendres<br>
et que ta voix n'est plus pour moi qu'embruns<br>
et que je t'en chérie de plus belle<br>
d'avoir tant<br>
vécu ma vie.<br>
Je me souviens doucement de toi<br>
sans sourire<br>
juste pour te sentir inonder à nouveau mes veines<br>
<p>Tu n'es plus pour moi que cendres<br/>
mais ta voix au loin perce encore<br/>
asynchrone car les vagues de temps la bouscule<br/>
dans mon esprit<br/>
mais ta voix perce encore.<br/>
Mais faut-il quelque-chose de grand<br/>
d'immensément grand pour<br/>
percer cette peur cette rancoeur<br/>
- je n'ai plus pour toi des fois que<br/>
rage écumante de sueur et cela<br/>
gerce mes joues et cela irrite<br/>
mes paumes que mes ongles<br/>
arrachés raclent en toute furie -<br/>
ou faut-il<br/>
savoir au plus<br/>
tendre<br/>
de soi<br/>
que tu n'es plus pour moi que cendres<br/>
et que ta voix n'est plus pour moi qu'embruns<br/>
et que je t'en chérie de plus belle<br/>
d'avoir tant<br/>
vécu ma vie.<br/>
Je me souviens doucement de toi<br/>
sans sourire<br/>
juste pour te sentir inonder à nouveau mes veines<br/>
et cette journée d'un coup s'illumine en moi.</p>
</div>

View File

@ -31,32 +31,32 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Revoir ma vallée,<br>
j'en pleurerai pour revoir ma vallée.<br>
Son visage<br>
entre poupon bouffi et tendre ailleul<br>
oh<br>
oh oh oh<br>
elle que j'ai pu voir d'en haut<br>
depuis les nues presque quand je souhaitais<br>
l'embrasser d'un oeil<br>
elle qui me berce de ses sons intestins<br>
<p>Revoir ma vallée,<br/>
j'en pleurerai pour revoir ma vallée.<br/>
Son visage<br/>
entre poupon bouffi et tendre ailleul<br/>
oh<br/>
oh oh oh<br/>
elle que j'ai pu voir d'en haut<br/>
depuis les nues presque quand je souhaitais<br/>
l'embrasser d'un oeil<br/>
elle qui me berce de ses sons intestins<br/>
et moi qui manquais à l'appel. </p>
<p>Demain c'est décidé<br>
vous pourrez me chercher<br>
dans chaque pièce de<br>
chaque maison de<br>
chaque village<br>
vous ne me retiendrez jamais<br>
et moi même il me semble que je dois<br>
prendre congé<br>
me laisser dorloter entre le coins jaunis<br>
d'une vie qui ne m'a rien appris.<br>
J'irai revoir ma vallée<br>
pas comme on vient demander conseil à un sage<br>
mais comme on rechante une vieille chanson<br>
elle jaillira à mes yeux<br>
comme de vieux couplets<br>
<p>Demain c'est décidé<br/>
vous pourrez me chercher<br/>
dans chaque pièce de<br/>
chaque maison de<br/>
chaque village<br/>
vous ne me retiendrez jamais<br/>
et moi même il me semble que je dois<br/>
prendre congé<br/>
me laisser dorloter entre le coins jaunis<br/>
d'une vie qui ne m'a rien appris.<br/>
J'irai revoir ma vallée<br/>
pas comme on vient demander conseil à un sage<br/>
mais comme on rechante une vieille chanson<br/>
elle jaillira à mes yeux<br/>
comme de vieux couplets<br/>
ma vieille vallée.</p>
</div>

View File

@ -31,48 +31,48 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Si tu pouvais tourner à droite<br>
pour me voir attendre<br>
devant ta porte<br>
me confondant avec l'extincteur sûrement<br>
si seulement je ne savais pas<br>
que tu bois ton café noir noir noir<br>
noir, noir comme ta peau<br>
quand tu lèves tes pattes sans y croire<br>
- j'en ai gardé à jamais<br>
l'image d'une masse éléphantesque<br>
éclairé par la lumière d'une torche -<br>
si j'oubliais encore que tu trembles<br>
en t'endormant<br>
car tu me dis que sommeil est pour toi<br>
autant rèves que remords<br>
remords envers ta meute que tu déçois<br>
remords envers les tiens<br>
s'il n'étais pas vrai que<br>
quand tu te prends la tête entre les mains<br>
cela veut dire arrête<br>
de parler<br>
d'agir même<br>
arrête de m'écouter<br>
ta simple présence est pour moi<br>
<p>Si tu pouvais tourner à droite<br/>
pour me voir attendre<br/>
devant ta porte<br/>
me confondant avec l'extincteur sûrement<br/>
si seulement je ne savais pas<br/>
que tu bois ton café noir noir noir<br/>
noir, noir comme ta peau<br/>
quand tu lèves tes pattes sans y croire<br/>
- j'en ai gardé à jamais<br/>
l'image d'une masse éléphantesque<br/>
éclairé par la lumière d'une torche -<br/>
si j'oubliais encore que tu trembles<br/>
en t'endormant<br/>
car tu me dis que sommeil est pour toi<br/>
autant rèves que remords<br/>
remords envers ta meute que tu déçois<br/>
remords envers les tiens<br/>
s'il n'étais pas vrai que<br/>
quand tu te prends la tête entre les mains<br/>
cela veut dire arrête<br/>
de parler<br/>
d'agir même<br/>
arrête de m'écouter<br/>
ta simple présence est pour moi<br/>
un épieu qui me broie les côtes </p>
<p>si si<br>
si je me taisais je te jure<br>
que je prendrais le premier taxi<br>
que je lui dirai va, va<br>
si jamais je reviens j'aurais ta tête<br>
si jamais il me tombe du ciel<br>
une rage qui ne saurait s'appaiser<br>
tu ne saurais au mieux<br>
qu'y faire face les sourcils hauts<br>
la bouche dans les paumes -<br>
non bien sûr<br>
tu rirai, comme tu ris tout le temps<br>
<p>si si<br/>
si je me taisais je te jure<br/>
que je prendrais le premier taxi<br/>
que je lui dirai va, va<br/>
si jamais je reviens j'aurais ta tête<br/>
si jamais il me tombe du ciel<br/>
une rage qui ne saurait s'appaiser<br/>
tu ne saurais au mieux<br/>
qu'y faire face les sourcils hauts<br/>
la bouche dans les paumes -<br/>
non bien sûr<br/>
tu rirai, comme tu ris tout le temps<br/>
méchamment, sans coeur </p>
<p>si si si ton périple t'ammène<br>
en dernier recours<br>
à moi<br>
il faudra encore qu'on me retienne<br>
<p>si si si ton périple t'ammène<br/>
en dernier recours<br/>
à moi<br/>
il faudra encore qu'on me retienne<br/>
de t'étrangler à pleines mains.</p>
</div>

View File

@ -41,7 +41,7 @@
<p>et potentiel</p>
<p>je suis devenu </p>
<p>une ville endormie</p>
<p><br></p>
<p><br/></p>
<p>Écouter la voix et le vent</p>
<p>se lever</p>
<p>marcher</p>

View File

@ -31,30 +31,30 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Deep inside the dark vault<br>
amongst and beneath the crumbs of last Autumn<br>
lies a dreaming human stump<br>
as if he were deceased<br>
<p>Deep inside the dark vault<br/>
amongst and beneath the crumbs of last Autumn<br/>
lies a dreaming human stump<br/>
as if he were deceased<br/>
as if he were faulted </p>
<p>over his tanned wrinkled skin<br>
victim of winds and feasting dragonflies<br>
rolls the residues of the last<br>
thousand evenings' fogs<br>
<p>over his tanned wrinkled skin<br/>
victim of winds and feasting dragonflies<br/>
rolls the residues of the last<br/>
thousand evenings' fogs<br/>
as if he had been dreaming </p>
<p>here with the drops of melting ice<br>
circling his lips as the years slided by<br>
perhaps conveying an inch of a thought<br>
in the canyons of his torturous brains<br>
<p>here with the drops of melting ice<br/>
circling his lips as the years slided by<br/>
perhaps conveying an inch of a thought<br/>
in the canyons of his torturous brains<br/>
on New Year's Eve, sometimes. </p>
<p>the muddy factory of souls that lies<br>
underneath his legs and arms<br>
for that while has worked him<br>
with the tools nature provides<br>
<p>the muddy factory of souls that lies<br/>
underneath his legs and arms<br/>
for that while has worked him<br/>
with the tools nature provides<br/>
with the time it saw running. </p>
<p>Now as soon as the morning light<br>
pierces through the misty heights of the Atlas mounts<br>
finally the mandibles will cut and slice<br>
and tear for the grinning to become<br>
<p>Now as soon as the morning light<br/>
pierces through the misty heights of the Atlas mounts<br/>
finally the mandibles will cut and slice<br/>
and tear for the grinning to become<br/>
a house for a thousand souls. </p>
</div>

View File

@ -1,4 +0,0 @@
.banner-img {
height:300px;
object-fit: cover;
}

View File

@ -31,41 +31,41 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Il trouve bon enfin<br>
de se laisser aller au sommeil.<br>
Il sait désormais qu'il est un lieu<br>
parmi les années lumières de désert froid<br>
où il pourra arriver tard le soir<br>
et entrouvrant la porte<br>
un ami de longue date l'apercevra<br>
et il se lêvera pour le présenter<br>
il entrera alors<br>
on lui servira un verre<br>
et il sera au chaud,<br>
alors,<br>
parmi les tapisseries tissées et<br>
la fumée d'un joint.<br>
On lui racontera les nuits d'automne<br>
où les arbres roussis reprenaient leurs souffles<br>
et où les montagnes d'Ardèche semblaient béantes.<br>
On lui dira les pintes dans les pubs des Pentes<br>
l'âcre brûlure du soleil de midi<br>
le doux ennui qu'on enrichit ensemble.<br>
On lui dira tout celà<br>
et lui,<br>
ces quelques bribes il s'en fera un<br>
manteau de cuir et il<br>
vêtira ses plus beaux atours et il<br>
se lêvera, saluera toutes ces<br>
chères bouches avenantes et il<br>
se jettera dans le ciel<br>
tournoie tournoie<br>
homme qui pense<br>
homme qui aime<br>
tournoie tournoie et plâne<br>
quand tu termineras de dévisager<br>
chaque aspérité de ton petit monde<br>
je garderai une place au chaud<br>
<p>Il trouve bon enfin<br/>
de se laisser aller au sommeil.<br/>
Il sait désormais qu'il est un lieu<br/>
parmi les années lumières de désert froid<br/>
où il pourra arriver tard le soir<br/>
et entrouvrant la porte<br/>
un ami de longue date l'apercevra<br/>
et il se lêvera pour le présenter<br/>
il entrera alors<br/>
on lui servira un verre<br/>
et il sera au chaud,<br/>
alors,<br/>
parmi les tapisseries tissées et<br/>
la fumée d'un joint.<br/>
On lui racontera les nuits d'automne<br/>
où les arbres roussis reprenaient leurs souffles<br/>
et où les montagnes d'Ardèche semblaient béantes.<br/>
On lui dira les pintes dans les pubs des Pentes<br/>
l'âcre brûlure du soleil de midi<br/>
le doux ennui qu'on enrichit ensemble.<br/>
On lui dira tout celà<br/>
et lui,<br/>
ces quelques bribes il s'en fera un<br/>
manteau de cuir et il<br/>
vêtira ses plus beaux atours et il<br/>
se lêvera, saluera toutes ces<br/>
chères bouches avenantes et il<br/>
se jettera dans le ciel<br/>
tournoie tournoie<br/>
homme qui pense<br/>
homme qui aime<br/>
tournoie tournoie et plâne<br/>
quand tu termineras de dévisager<br/>
chaque aspérité de ton petit monde<br/>
je garderai une place au chaud<br/>
et tu y seras à jamais le bienvenu.</p>
</div>

View File

@ -31,17 +31,17 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>et vient l'entrain d'aimer en somme.<br>
Où va-t-on donc ? Qui sait au fond<br>
s'il fallait prendre vers l'horizon<br>
<p>et vient l'entrain d'aimer en somme.<br/>
Où va-t-on donc ? Qui sait au fond<br/>
s'il fallait prendre vers l'horizon<br/>
ou si l'homme blanc aux doigts de chrome </p>
<p>juché devant le volant sombre<br>
un oeil sur moi, l'autre sur la mort<br>
laissant faire tous les autres à bord<br>
<p>juché devant le volant sombre<br/>
un oeil sur moi, l'autre sur la mort<br/>
laissant faire tous les autres à bord<br/>
goûtait tout seul à cette encombre </p>
<p>de pointer de l'oeil aiguisé<br>
la gauche la droite ou l'au-delà<br>
l'envers l'endroit où je ne sais quoi<br>
<p>de pointer de l'oeil aiguisé<br/>
la gauche la droite ou l'au-delà<br/>
l'envers l'endroit où je ne sais quoi<br/>
barrer l'emphase posée par l'homme ^</p>
</div>

View File

@ -31,41 +31,41 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>C'est une petite pièce<br>
à l'encre rouge<br>
habitées par un chêne et un tilleul.<br>
Les feuilles ont été balayées et oubliées<br>
balayées<br>
puis oubliées<br>
le vent et les marées<br>
l'étang de ses pensées<br>
les racines s'enroulent autour des briques de grès<br>
puis s'étendent<br>
s'enroulent et se détendent<br>
le chêne ravi<br>
le tilleul en ruine,<br>
<p>C'est une petite pièce<br/>
à l'encre rouge<br/>
habitées par un chêne et un tilleul.<br/>
Les feuilles ont été balayées et oubliées<br/>
balayées<br/>
puis oubliées<br/>
le vent et les marées<br/>
l'étang de ses pensées<br/>
les racines s'enroulent autour des briques de grès<br/>
puis s'étendent<br/>
s'enroulent et se détendent<br/>
le chêne ravi<br/>
le tilleul en ruine,<br/>
l'étang de ses pensées se vide. </p>
<p>C'est une petite pièce à quatre murs<br>
à l'encre rouge<br>
où le sol est haut et le plafond est bas.<br>
L'odeur d'écorce pèse sur la peau<br>
comme un hurlement de rage qui te<br>
prendrais aux os<br>
<p>C'est une petite pièce à quatre murs<br/>
à l'encre rouge<br/>
où le sol est haut et le plafond est bas.<br/>
L'odeur d'écorce pèse sur la peau<br/>
comme un hurlement de rage qui te<br/>
prendrais aux os<br/>
dans le lointain. </p>
<p>C'est une petite pièce chaude à quatre murs<br>
à l'encre rouge<br>
terrée au fond d'un étage<br>
où l'Homme est grand<br>
et les portes sont bleues.<br>
Tu y viens dans mes rêves<br>
et tes yeux bleu sale engrangent la lumière<br>
tes bras sont croisés<br>
ta forme est repliée<br>
l'étang de tes pensées<br>
la brume vers les nuées<br>
dans mes dans<br>
mes rêves<br>
ton âme s'irise et traverse la<br>
<p>C'est une petite pièce chaude à quatre murs<br/>
à l'encre rouge<br/>
terrée au fond d'un étage<br/>
où l'Homme est grand<br/>
et les portes sont bleues.<br/>
Tu y viens dans mes rêves<br/>
et tes yeux bleu sale engrangent la lumière<br/>
tes bras sont croisés<br/>
ta forme est repliée<br/>
l'étang de tes pensées<br/>
la brume vers les nuées<br/>
dans mes dans<br/>
mes rêves<br/>
ton âme s'irise et traverse la<br/>
porte, et derrière tu y vois </p>
<p>une petite pièce à l'encre rouge.</p>
</div>

View File

@ -31,33 +31,33 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Hier soir j'ai eu besoin de te demander si tu croyais.<br>
Ce matin tu m'as répondu<br>
que la meilleure manière<br>
de malaxer une argile dure<br>
est de garder ses paumes plaquées contre la terre en<br>
enfonçant petit à petit les pouces ou plutôt<br>
en laissant la terre épouser<br>
la forme de sa peau.<br>
Que dois-je faire de cela ?<br>
Ce midi je buvais mon café à la fenêtre<br>
et le soleil brillait fort. Ce midi<br>
le soleil brillait fort et les merdeux hurlaient<br>
sous ma fenêtre. Ce midi<br>
les merdeux hurlaient sous ma fenêtre et moi<br>
je prenais mon café sous le grand soleil.<br>
Mais - me croiras-tu ? - quand j'ai pris la<br>
première gorgée, elle s'est transformée en sable<br>
- j'ai hurlé de douleur.<br>
Mon plombage à la molaire gauche s'était détaché.<br>
J'ai craché du sang dans l'évier.<br>
Et la douleur m'enveloppait de ses paumes moites<br>
pendant que je suais en épousant les pores<br>
de ses doigts.<br>
Ce soir j'aimerais que tu saches :<br>
j'ai entendu, mais ce que j'ai entendu<br>
je ne l'ai pas compris.<br>
Rien ne sera jamais plus beau que le distant<br>
<p>Hier soir j'ai eu besoin de te demander si tu croyais.<br/>
Ce matin tu m'as répondu<br/>
que la meilleure manière<br/>
de malaxer une argile dure<br/>
est de garder ses paumes plaquées contre la terre en<br/>
enfonçant petit à petit les pouces ou plutôt<br/>
en laissant la terre épouser<br/>
la forme de sa peau.<br/>
Que dois-je faire de cela ?<br/>
Ce midi je buvais mon café à la fenêtre<br/>
et le soleil brillait fort. Ce midi<br/>
le soleil brillait fort et les merdeux hurlaient<br/>
sous ma fenêtre. Ce midi<br/>
les merdeux hurlaient sous ma fenêtre et moi<br/>
je prenais mon café sous le grand soleil.<br/>
Mais - me croiras-tu ? - quand j'ai pris la<br/>
première gorgée, elle s'est transformée en sable<br/>
- j'ai hurlé de douleur.<br/>
Mon plombage à la molaire gauche s'était détaché.<br/>
J'ai craché du sang dans l'évier.<br/>
Et la douleur m'enveloppait de ses paumes moites<br/>
pendant que je suais en épousant les pores<br/>
de ses doigts.<br/>
Ce soir j'aimerais que tu saches :<br/>
j'ai entendu, mais ce que j'ai entendu<br/>
je ne l'ai pas compris.<br/>
Rien ne sera jamais plus beau que le distant<br/>
et tes mots sont les constellations du ciel.</p>
</div>

View File

@ -31,28 +31,28 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>J'aime croire qu'une chose parmi les autres<br>
pourtant<br>
reste et s'attarde. Hier soir j'ai vu mon amour<br>
pour la dernière fois.<br>
J'aurais pu trébucher et me perdre<br>
dans les pores de sa peau<br>
tant son toucher semblait fin et sans borne.<br>
J'ai senti couler sur moi tout à la fois<br>
l'envie sans appel<br>
les ongles dans la chair de mon dos<br>
un regard perdu<br>
et j'ai pu apercevoir enfin<br>
dans la fumée de sa bouche après l'amour<br>
<p>J'aime croire qu'une chose parmi les autres<br/>
pourtant<br/>
reste et s'attarde. Hier soir j'ai vu mon amour<br/>
pour la dernière fois.<br/>
J'aurais pu trébucher et me perdre<br/>
dans les pores de sa peau<br/>
tant son toucher semblait fin et sans borne.<br/>
J'ai senti couler sur moi tout à la fois<br/>
l'envie sans appel<br/>
les ongles dans la chair de mon dos<br/>
un regard perdu<br/>
et j'ai pu apercevoir enfin<br/>
dans la fumée de sa bouche après l'amour<br/>
le plissement de ses lèvres. </p>
<p>Pendant que je la regardai se grandir<br>
et étirer ses maigres ras<br>
l'image s'est fondue dans mon iris, a coulé<br>
dans mon cerveau et en hante maintenant<br>
les canaux et je sais qu'une fine<br>
couche<br>
de<br>
dentelle m'enserrera jusqu'au jour où<br>
<p>Pendant que je la regardai se grandir<br/>
et étirer ses maigres ras<br/>
l'image s'est fondue dans mon iris, a coulé<br/>
dans mon cerveau et en hante maintenant<br/>
les canaux et je sais qu'une fine<br/>
couche<br/>
de<br/>
dentelle m'enserrera jusqu'au jour où<br/>
je me payerai un avion pour plus haut encore.</p>
</div>

View File

@ -31,17 +31,17 @@
<hr>
</div>
<div>
<p>Une douleur me presse étrangement.<br>
Dans le côté droit, dans mon cerveau.<br>
Tellement ténue, tellement compacte<br>
qu'à l'intérieur il pourrait y avoir un petit chien nerveux<br>
ceux qui bavent plus qu'ils ne boivent.<br>
Il est au bord de la folie.<br>
Le pauvre.<br>
Je suis malade<br>
non ?<br>
Je ne suis plus<br>
temporairement<br>
<p>Une douleur me presse étrangement.<br/>
Dans le côté droit, dans mon cerveau.<br/>
Tellement ténue, tellement compacte<br/>
qu'à l'intérieur il pourrait y avoir un petit chien nerveux<br/>
ceux qui bavent plus qu'ils ne boivent.<br/>
Il est au bord de la folie.<br/>
Le pauvre.<br/>
Je suis malade<br/>
non ?<br/>
Je ne suis plus<br/>
temporairement<br/>
que l'arrière-boutique d'un ancien rêve.</p>
</div>

View File

@ -38,6 +38,20 @@ DEFAULT_DATE_FORMAT = '%a %d %B %Y'
CSS_FILE = 'main.css'
THEME = 'themes/theo_lem'
PLUGIN_PATHS = ['plugins']
PLUGINS = ['dither']
# Dither plugin conf
IMAGE_PATH = 'images'
LEAVEALONE_EXT = ['.svg']
# DITHER_DIR The subdirectory where all dithered versions of your images are stored, defaults to dithers
# THRESHOLD this essentially sets the contrast on the final image. Defaults to [96, 96, 96], make sure it is a list of three numbers ranging from 0-255.
# RESIZE_OUTPUT Whether the dithered images should be resized. Defaults to True
# MAX_SIZE Max size to resize to. Uses the largest value (width or height) and preserves aspect ratio. Defaults to (800,800)
# DITHER_PALETTE What palette to use for dithering. Needs a list of RGB tuples. Defaults to a six tone greyscale palette: [(25,25,25), (75,75,75),(125,125,125),(175,175,175),(225,225,225),(250,250,250)] See hitherdither for more info.
# Uncomment following line if you want document-relative URLs when developing
#RELATIVE_URLS = True

23
plugins/dither/README.md Normal file
View File

@ -0,0 +1,23 @@
# Dither plugin for Pelican
A plugin which creates dithered versions of all your images. To save on space and gain on cool.
The dithering algorithm used is Bayer Ordered dithering. The default settings convert the images to six-tone greyscale but it is possible to configure one's own color palette.
The plugin copies all images into a folder called dithers and replaces all image paths of the resulting html to show the dithered images.
## dependencies & installation
depends on [Pillow](https://pillow.readthedocs.io), [hitherdither](https://github.com/hbldh/hitherdither) and [BeautifulSoup 4](https://www.crummy.com/software/BeautifulSoup/bs4/doc/)
`pip install Pillow bs4 git+https://www.github.com/hbldh/hitherdither`
Set it up like other plugins: make sure to set `PLUGIN_PATH` and add `thumbnailer` to the `PLUGINS` list.
## configuration
* `IMAGE_PATH` Path where all images are located, defaults to `images`
* `DITHER_DIR` The subdirectory where all dithered versions of your images are stored, defaults to `dithers`
* `THRESHOLD` this essentially sets the contrast on the final image. Defaults to `[96, 96, 96]`, make sure it is a list of three numbers ranging from 0-255.
* `RESIZE_OUTPUT` Whether the dithered images should be resized. Defaults to `True`
* `MAX_SIZE` Max size to resize to. Uses the largest value (width or height) and preserves aspect ratio. Defaults to `(800,800)`
* `DITHER_PALETTE` What palette to use for dithering. Needs a list of RGB tuples. Defaults to a six tone greyscale palette: `[(25,25,25), (75,75,75),(125,125,125),(175,175,175),(225,225,225),(250,250,250)]` See [hitherdither](https://github.com/hbldh/hitherdither) for more info.

View File

@ -0,0 +1 @@
from .dither import *

132
plugins/dither/dither.py Normal file
View File

@ -0,0 +1,132 @@
#!/usr/bin/env python
# -*- coding: utf-8 -*- #
#adds advanced dithering effect to images
# Copyright (C) 2018 Roel Roscam Abbing
# This program is free software: you can redistribute it and/or modify
# it under the terms of the GNU General Public License as published by
# the Free Software Foundation, either version 3 of the License, or
# (at your option) any later version.
# This program is distributed in the hope that it will be useful,
# but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
# MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. See the
# GNU General Public License for more details.
# You should have received a copy of the GNU General Public License
# along with this program. If not, see <https://www.gnu.org/licenses/>.
import os, logging, imghdr
from pelican import signals
from bs4 import BeautifulSoup
logger = logging.getLogger(__name__)
try:
from PIL import Image
import hitherdither
enabled = True
except:
logging.warning("Unable to load PIL or hitherdither, disabling thumbnailer")
enabled = False
DEFAULT_IMAGE_DIR = "images"
DEFAULT_DITHER_DIR = "dithers"
DEFAULT_THRESHOLD = [96, 96, 96] # this sets the contrast of the final image, rgb
DEFAULT_TRANSPARENCY = False
DEFAULT_TRANSPARENT_COLOR = [(125,125,125)]
DEFAULT_DITHER_PALETTE = [(25,25,25), (75,75,75),(125,125,125),(175,175,175),(225,225,225),(250,250,250)] # 6 tone palette\
DEFAULT_RESIZE_OUTPUT = True
DEFAULT_MAX_SIZE = (800,800)
#11 tone palette, heavier, more detail, less visible dither pattern
#[(0,0,0),(25,25,25),(50,50,50),(75,75,75),(100,100,100),(125,125,125),(150,150,150),(175,175,175),(200,200,200),(225,225,225),(250,250,250)]
#3 tone palette, lighter, heavier dithering effect
# [(0,0,0), (125,125,125), (250,250,250)]
def _image_path(pelican):
return os.path.join(pelican.settings['PATH'],
pelican.settings.get("IMAGE_PATH", DEFAULT_IMAGE_DIR)).rstrip('/')
def _out_path(pelican):
return os.path.join(pelican.settings['OUTPUT_PATH'],
pelican.settings.get('DITHER_DIR', DEFAULT_DITHER_DIR))
def dither(pelican):
global enabled
if not enabled:
return
in_path = _image_path(pelican)
out_path = _out_path(pelican)
leavealone_ext = pelican.settings.get('LEAVEALONE_EXT', [])
transparency = pelican.settings.get("TRANSPARENCY",DEFAULT_TRANSPARENCY)
if not os.path.exists(out_path):
os.mkdir(out_path)
for dirpath, _, filenames in os.walk(in_path):
for filename in filenames:
file_, ext = os.path.splitext(filename)
# If extension is part of the ones we don't want to dither, pass.
if ext in leavealone_ext :
continue
print('dithering' + filename)
fn = os.path.join(dirpath,filename)
of = os.path.join(out_path, filename.replace(ext,'.png'))
if not os.path.exists(of) and imghdr.what(fn):
logging.debug("dither plugin: dithering {}".format(fn))
img= Image.open(fn).convert('RGB')
resize = pelican.settings.get('RESIZE', DEFAULT_RESIZE_OUTPUT)
if resize:
image_size = pelican.settings.get('SIZE', DEFAULT_MAX_SIZE)
img.thumbnail(image_size, Image.LANCZOS)
palette = hitherdither.palette.Palette(pelican.settings.get('DITHER_PALETTE', DEFAULT_DITHER_PALETTE))
threshold = pelican.settings.get('THRESHOLD', DEFAULT_THRESHOLD)
img_dithered = hitherdither.ordered.bayer.bayer_dithering(img, palette, threshold, order=8) #see hither dither documentation for different dithering algos
img_dithered.save(of, optimize=True)
#logging.debug(calculate_savings(in_path,out_path))
def parse_for_images(instance):
#based on better_figures_and_images plugin by @dflock, @phrawzty,@if1live,@jar1karp,@dhalperi,@aqw,@adworacz
#https://github.com/getpelican/pelican-plugins/blob/master/better_figures_and_images/better_figures_and_images.py
global DEFAULT_IMAGE_DIR
global DEFAULT_DITHER_DIR
global enabled
if not enabled:
return
image_dir = instance.settings.get("IMAGE_PATH", DEFAULT_IMAGE_DIR)
dither_dir = instance.settings.get('DITHER_DIR', DEFAULT_DITHER_DIR)
leavealone_ext = instance.settings.get('LEAVEALONE_EXT', [])
if instance._content is not None:
content = instance._content
soup = BeautifulSoup(content, 'html.parser')
for img in soup(['img', 'object']):
fn, ext = os.path.splitext(img['src'])
# If extension is part of the ones we don't want to dither, pass.
if ext in leavealone_ext :
continue
if ext.startswith('.') :
img['src'] = img['src'].replace(ext, '.png')
img['src'] = img['src'].replace(image_dir,dither_dir)
# logger.debug('dither plugin: rewrote image source to {}'.format(img['src']))
instance._content = soup.decode()
def register():
signals.finalized.connect(dither)
signals.content_object_init.connect(parse_for_images)

3
requirements.txt Normal file
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@ -0,0 +1,3 @@
Pillow
bs4
git+https://www.github.com/hbldh/hitherdither