From 99050582f2c656f5af47b4c7d2c6408d76f30f8e Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: theo1 Date: Thu, 2 Dec 2021 12:17:45 +0100 Subject: [PATCH] adding article --- content/blog/digitone.md | 65 ++++++++++++++++ output/5albums.html | 20 ++--- output/archives.html | 126 ++++++++++++++++---------------- output/category/blog.html | 3 + output/jerefaisdelamusique.html | 93 +++++++++++++++++++++++ 5 files changed, 235 insertions(+), 72 deletions(-) create mode 100644 content/blog/digitone.md create mode 100644 output/jerefaisdelamusique.html diff --git a/content/blog/digitone.md b/content/blog/digitone.md new file mode 100644 index 0000000..38d9a25 --- /dev/null +++ b/content/blog/digitone.md @@ -0,0 +1,65 @@ +Title: Je refais de la musique +Date: 2021-12-05 +Category: blog +Tags: article +Slug: jerefaisdelamusique +Authors: theo + +Je voulais écrire un rapide article pour parler de ma grande satisfaction des dernières semaines : je me suis remis à la musique. + +J'ai joué de plusieurs instruments pendant pas mal d'années, notamment avec le groupe Peacock, où je jouais de la guitare. C'était super, on a sorti [un EP](https://soundcloud.com/peacock-20) que je vous invite toujours à écouter. Ça reste ma plus belle expérience musicale jusque là. + +Seulement le groupe s'est séparé… et je ne m'y suis pas remis. J'ai toujours fais de la musique en grande partie pour le fait de partager le moment de jouer avec d'autres gens, et sans personne pour partager ça, je ne voyais plus bien l'intérêt. J'ai aussi choisi de dépenser mon temps différement, et c'était très bien comme ça. + +N'empêche que ça me démangeais. + +En rétrospectives, ces années d'inactivité musicale ont aussi été la période où j'ai le plus écouté de musique de ma vie. Je me suis mis à écouter d'autres styles : beaucoup de rap, de l'IDM (Intelligent Dance Music, à comprendre "musique qui se sent pas péter"), de la techno… + +J'ai longtemps caressé l'idée de faire de la musique seul depuis mon ordinateur. J'ai eu quelques projets, fais de nombreuses tentatives, toutes infructueuses. Plusieurs raisons à cela : + +* j'ai une patience parfois limitée, et les outils logiciels sont toujours complexes à la prise en main. Je parle ici des DAW (Digital Audio Workstations) tels qu'Ableton, FL Studio ou Ardour, classiques de la production musicale. Je me retrouvais systématiquement à me perdre sur des détails, et à ne pas réussir à boucler un malheureux refrain au bout de plusieurs heures de travail acharné. Bref, ce n'était pas pour moi. +* j'utilise un système d'exploitation Linux, et les logiciels accessibles sur ce système sans machine virtuelle ne sont pas très stable. J'ai en particulier essayé de prendre en main Ardour pendant un moment, mais j'ai laissé tombé suite à des problèmes d'échantillonages récurrents qui me faisaient perdre mon travail, sans que je comprenne bien pourquoi. (Le travail sur Ardour reste quand même à saluer, les logiciels libres musicaux aussi polyvalents et bien conçus ne sont pas légions). +* il manquait aux logiciels le côté "tactile" d'un instrument physique, dont beaucoup arrivent à se passer à merveille, mais qui me manquait. Écrire des notes aux clic, ce n'est pas toujours marrant. + +## C'est avec les Bérus que j'ai compris + +Et puis un jour je suis tombé sur la page Wikipédia de Bérurier Noir : + +> Composé principalement de deux membres, [Loran](https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Katrakazos) à la [guitare](https://fr.wikipedia.org/wiki/Guitare) et [Fanfan](https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Guillemot) au [chant](https://fr.wikipedia.org/wiki/Chant) [...] auquel s'ajoute une [boîte à rythmes](https://fr.wikipedia.org/wiki/Boîte_à_rythmes) (dite « Dédé », une [Electro-Harmonix DRM-16](https://fr.wikipedia.org/wiki/Electro-Harmonix_DRM-16)), le groupe n'ayant pas de batteur à la différence de la plupart des groupes de l'époque. + +Tiens donc. + +Par curiosité, j'ai été regardé comment fonctionnait ladite boîte à rythme. Rien de bien méchant, mais de fil en aiguille je suis tombé sur des tutos d'autres boîtes à rythme, des groovebox, des synthés… + +Ça semble bête en y repensant, mais j'ai réalisé que je pouvais faire la musique que j'aimais sans avoir besoin d'un ordinateur. Je retrouvais le côté physique, et avec des interfaces graphiques sobres à base de LED pour la plupart des machines, j'étais sûr de ne pas me laisser distraire. + +Internet est aussi plein de gens super qui partagent leurs connaissances et leur amour de la musique. Mention spéciale à Jeremy Blake de Red Means Recording, qui est un des artistes les plus passionnants et attachants que je connaisse. + +## Entre le Digitone + +Après pas mal d'hésitation sur quel synthé essayer, j'ai finis par me décider à me payer un Elektron Digitone. + +Pourquoi lui ? Mon choix s'est beaucoup fait sur son côté tout-en-un : le Digitone est plein de ressources. + +* un séquenceur 4 pistes, qui permet de créer des boucles comme bases de morceaux. +* un synthétiseur FM, une technique de synthèse assez amusante quand on commence à la prendre en main, +* des filtres et générateurs d'enveloppe qui permettent d'adapter le son de manière soustractive, +* 4 pistes MIDI qui permettent de séquencer des instruments externes, en plus des 4 pistes de synthé. + +Autrement dit, de quoi beaucoup creuser avant d'en faire le tour. + +Il faut aussi rajouter à cela ce qui semble être les petites spécialités d'Elektron dans la matière : la gestion d'aléatoire dans son séquenceur pour rajouter des variations au morceau, des LFO qui permettent de facilement rajouter des épices aux sons de synthé… + +Cela fait donc un gros mois que je m'amuse avec… et c'est la classe. J'y passe du temps presque tous les jours, et la facilité de prise en main est assez déconcertante. Une fois les boucles mises bout à bout, reste le challenge de composer des morceaux intéressants, faire oublier la machine… je n'ai toujours pas la recette, mais c'est aussi pour ça que je suis content de m'être remis à la musique : pour me creuser la tête pour faire le mieux ressortir des idées que j'ai en tête. + + + +## Du coup j'ai fais ça. + +J'ai essayé le plus régulièrement possible de sortir des prototypes de morceaux faits rapidement (une ou deux heures), pour me forcer à avancer dans l'écriture des morceaux plutôt que de peaufiner. Il me semblait que c'était là-dessus que je devais travailler en priorité. + +Les morceaux ne sont pas mixés, et ont un côté "sans queue ni tête" assumé : un simple enregistrement avec Audacity et en avant. J'ai voulu faire plein d'expériences sans prise de tête, et voilà ce qui en est sorti. + +Alors voilà, vous pouvez dès à présent écouter ce que j'ai fais sur Soundcloud, sans prétention mais avec beaucoup de satisfaction : + +
Grand Sablon · Jams
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Royal Krunk Jazz Orchestra - Pyramids

Si je n'ai pas encore écouté la musique de son créateur (le trompettiste Russell Gunn), tout cet album me fascine. L'Égypte visitée dans l'album rappelle Sun Ra ou Pharoah Sanders, mais l'orchestration est beaucoup plus directe et cinglante, et le tout est d'une énergie folle.

J'aperçois aussi au passage Alex Han (saxophoniste de Marcus Miller) sur le line-up.

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Pole - Fading

Découvert via le site Pitchfork. Le mariage glitch / dub est fait de manière très maline, et les textures hybrides qui en ressortent me plaisent beaucoup : du rythme qui prend son temps, des grésillements tendus.

Selon la page Wikipédia de Stefan Betke, l'humain derrière Pole :

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Born in Düsseldorf, Pole took his name from a Waldorf 4-Pole filter, which he accidentally dropped and broke in 1996. Though the filter was perhaps no longer appropriate for DJ work in its damaged state, Betke found the strange hissing and popping noises the filter now made interesting sounds. He then began using the broken filter to create music, launching his musical career.

Ça me rappelle la conférence géniale de Romain Constant que j'ai eu la chance de voir il y a quelques années, où ce dernier avait sorti des sons terrifiants d'un vieux synthétiseur resté trop d'années dans une cave trop humide.

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Loyle Carner - Yesterday's Gone

J'avais déjà entendu ce rappeur Anglais sur le très bon « What am I to do » de Ezra Collective.

J'ai bien retrouvé sa sensibilité sur ses albums solo, où chaque texte sonne comme une confession. Son passage sur COLORS, quelques mouvements de mains anxieux et le regard fuyant, ajoutent encore à mon amour pour le personnage.

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Bachar Mar-Khalifé - Ya Balad

Découvert par hasard dans la bibliothèque d'à côté de chez moi. Toutes les instrus de l'album ont ce côté millimétré, réduites à une substance indiscutable. Dans cette ambiance dépouillée, je me perd totalement dans sa voix, qui semblent sans fond, venue d'une gouffre.

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PUP - This Place Sucks Ass

Une autre découverte de Pitchfork. J'ai très peu écouté de punk/rock depuis mes années de lycée, et j'aurais encore récemment dit que ce style m'ennuyait un peu, sauf peut-être en live. Puis récemment, sans trop savoir pourquoi, je m'y suis remis : du vieux (Pavement, CAKE, Dinosaur Jr, My Bloody Valentine), et du neuf, comme PUP.

Je n'aime pourtant pas ces styles pour la même raison qu'à l'adolescence : c'était les hymnes antisystème qui me parlaient à l'époque, c'est plutôt l'expression directe et sans fioriture que je trouve courageuse maintenant, cette manière si nécessaire de hurler qu'on va mal. Surtout chez PUP, où les inadaptés ont souvent la parole.

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Et bientôt peut-être une page Wikipédia.


Pour les bandeaux, j'ai utilisé le très rigolo WebGL Fluid Simulation.

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Ants
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Ants
diff --git a/output/category/blog.html b/output/category/blog.html index 0ae994d..6f2370a 100644 --- a/output/category/blog.html +++ b/output/category/blog.html @@ -26,6 +26,9 @@
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Je refais de la musique

+ 05.12.2021 +

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5 albums

18.11.2020

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diff --git a/output/jerefaisdelamusique.html b/output/jerefaisdelamusique.html new file mode 100644 index 0000000..54c32e7 --- /dev/null +++ b/output/jerefaisdelamusique.html @@ -0,0 +1,93 @@ + + + + + theo lem | Je refais de la musique + + + + + + + + + +
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Je refais de la musique

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05.12.2021

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Je voulais écrire un rapide article pour parler de ma grande satisfaction des dernières semaines : je me suis remis à la musique.

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J'ai joué de plusieurs instruments pendant pas mal d'années, notamment avec le groupe Peacock, où je jouais de la guitare. C'était super, on a sorti un EP que je vous invite toujours à écouter. Ça reste ma plus belle expérience musicale jusque là.

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Seulement le groupe s'est séparé… et je ne m'y suis pas remis. J'ai toujours fais de la musique en grande partie pour le fait de partager le moment de jouer avec d'autres gens, et sans personne pour partager ça, je ne voyais plus bien l'intérêt. J'ai aussi choisi de dépenser mon temps différement, et c'était très bien comme ça.

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N'empêche que ça me démangeais.

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En rétrospectives, ces années d'inactivité musicale ont aussi été la période où j'ai le plus écouté de musique de ma vie. Je me suis mis à écouter d'autres styles : beaucoup de rap, de l'IDM (Intelligent Dance Music, à comprendre "musique qui se sent pas péter"), de la techno…

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J'ai longtemps caressé l'idée de faire de la musique seul depuis mon ordinateur. J'ai eu quelques projets, fais de nombreuses tentatives, toutes infructueuses. Plusieurs raisons à cela :

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  • j'ai une patience parfois limitée, et les outils logiciels sont toujours complexes à la prise en main. Je parle ici des DAW (Digital Audio Workstations) tels qu'Ableton, FL Studio ou Ardour, classiques de la production musicale. Je me retrouvais systématiquement à me perdre sur des détails, et à ne pas réussir à boucler un malheureux refrain au bout de plusieurs heures de travail acharné. Bref, ce n'était pas pour moi.
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  • j'utilise un système d'exploitation Linux, et les logiciels accessibles sur ce système sans machine virtuelle ne sont pas très stable. J'ai en particulier essayé de prendre en main Ardour pendant un moment, mais j'ai laissé tombé suite à des problèmes d'échantillonages récurrents qui me faisaient perdre mon travail, sans que je comprenne bien pourquoi. (Le travail sur Ardour reste quand même à saluer, les logiciels libres musicaux aussi polyvalents et bien conçus ne sont pas légions).
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  • il manquait aux logiciels le côté "tactile" d'un instrument physique, dont beaucoup arrivent à se passer à merveille, mais qui me manquait. Écrire des notes aux clic, ce n'est pas toujours marrant.
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C'est avec les Bérus que j'ai compris

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Et puis un jour je suis tombé sur la page Wikipédia de Bérurier Noir :

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Composé principalement de deux membres, Loran à la guitare et Fanfan au chant [...] auquel s'ajoute une boîte à rythmes (dite « Dédé », une Electro-Harmonix DRM-16), le groupe n'ayant pas de batteur à la différence de la plupart des groupes de l'époque.

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Tiens donc.

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Par curiosité, j'ai été regardé comment fonctionnait ladite boîte à rythme. Rien de bien méchant, mais de fil en aiguille je suis tombé sur des tutos d'autres boîtes à rythme, des groovebox, des synthés…

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Ça semble bête en y repensant, mais j'ai réalisé que je pouvais faire la musique que j'aimais sans avoir besoin d'un ordinateur. Je retrouvais le côté physique, et avec des interfaces graphiques sobres à base de LED pour la plupart des machines, j'étais sûr de ne pas me laisser distraire.

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Internet est aussi plein de gens super qui partagent leurs connaissances et leur amour de la musique. Mention spéciale à Jeremy Blake de Red Means Recording, qui est un des artistes les plus passionnants et attachants que je connaisse.

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Entre le Digitone

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Après pas mal d'hésitation sur quel synthé essayer, j'ai finis par me décider à me payer un Elektron Digitone.

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Pourquoi lui ? Mon choix s'est beaucoup fait sur son côté tout-en-un : le Digitone est plein de ressources.

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  • un séquenceur 4 pistes, qui permet de créer des boucles comme bases de morceaux.
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  • un synthétiseur FM, une technique de synthèse assez amusante quand on commence à la prendre en main,
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  • des filtres et générateurs d'enveloppe qui permettent d'adapter le son de manière soustractive,
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  • 4 pistes MIDI qui permettent de séquencer des instruments externes, en plus des 4 pistes de synthé.
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Autrement dit, de quoi beaucoup creuser avant d'en faire le tour.

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Il faut aussi rajouter à cela ce qui semble être les petites spécialités d'Elektron dans la matière : la gestion d'aléatoire dans son séquenceur pour rajouter des variations au morceau, des LFO qui permettent de facilement rajouter des épices aux sons de synthé…

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Cela fait donc un gros mois que je m'amuse avec… et c'est la classe. J'y passe du temps presque tous les jours, et la facilité de prise en main est assez déconcertante. Une fois les boucles mises bout à bout, reste le challenge de composer des morceaux intéressants, faire oublier la machine… je n'ai toujours pas la recette, mais c'est aussi pour ça que je suis content de m'être remis à la musique : pour me creuser la tête pour faire le mieux ressortir des idées que j'ai en tête.

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Du coup j'ai fais ça.

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J'ai essayé le plus régulièrement possible de sortir des prototypes de morceaux faits rapidement (une ou deux heures), pour me forcer à avancer dans l'écriture des morceaux plutôt que de peaufiner. Il me semblait que c'était là-dessus que je devais travailler en priorité.

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Les morceaux ne sont pas mixés, et ont un côté "sans queue ni tête" assumé : un simple enregistrement avec Audacity et en avant. J'ai voulu faire plein d'expériences sans prise de tête, et voilà ce qui en est sorti.

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Alors voilà, vous pouvez dès à présent écouter ce que j'ai fais sur Soundcloud, sans prétention mais avec beaucoup de satisfaction :

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