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je te vois dans un immeuble au bizarre goût de roche
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les bâtiments - les fusions soudaines entre les gens - les rues qui vont partout mais tout tu vas toujours pareil - cette identité impossible entre ce que tu es et ce que tu dis
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tout cette litanie s'enroule autour de toi
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fait le siège de ton enfance
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je te vois c'est pas que t'as tort
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- il y a suffisament de gueules qui s'acharnent à dépecer jusqu'à ton odeur et tes mains
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suffisament de creu dans la terre pour en garder chacun⋅e un peu en soi -
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c'est pas que t'as tort c'est que t'as oublié l'espace et les rayons bruts du soleil
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les corps qui s'élancent et le chaos qui murmure en cercle tout autour
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les vagues quand ça se mouvoie - tout le temps - et les crash énorme à vitesse géologique
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ça fonctionne pareil je te jure
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et tu exploses de grande lumière déjà
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je te vois j'aimerai tendre le temps qui nous sépare
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